De Chateaubriand | Chateaubriand: Oeuvres politiques (L'édition intégrale) | E-Book | sack.de
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E-Book, Französisch, 640 Seiten

De Chateaubriand Chateaubriand: Oeuvres politiques (L'édition intégrale)

De la liberté de la presse + De Buonaparte et des Bourbons + De la monarchie selon la charte + Politique, opinions et discours + Réflexions politiques + De la Vendée + Polémique + Mélanges politiques
1. Auflage 2015
ISBN: 978-80-268-4192-0
Verlag: e-artnow
Format: EPUB
Kopierschutz: 6 - ePub Watermark

De la liberté de la presse + De Buonaparte et des Bourbons + De la monarchie selon la charte + Politique, opinions et discours + Réflexions politiques + De la Vendée + Polémique + Mélanges politiques

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Ce livre numérique présente 'Chateaubriand: Oeuvres politiques (L'édition intégrale)' avec une table des matières dynamique et détaillée. Notre édition a été spécialement conçue pour votre tablette/liseuse et le texte a été relu et corrigé soigneusement. François-René, vicomte de Chateaubriand (1768 - 1848) est un écrivain et homme politique français. Il est considéré comme l'un des précurseurs du romantisme français et l'un des grands noms de la littérature française. Table des matières: De la liberté de la presse Politique, opinions et discours Réflexions politiques Politique documents généraux Polémique Mélanges politiques De la monarchie selon la charte De Buonaparte et des Bourbons De la Vendée Congrès de Vérone; Guerre d'Espagne de 1823; Colonies Espagnoles Analyse raisonnée de l'histoire de France Notices Nécrologiques Biographie: Chateaubriand (De L'académie Française par Jules Lemaître)

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De la censure
Table des matières

que l’on vient d’établir en vertu de l’article 4 de la loi du 17 mars 1822 Avertissement de la première édition La censure n’a pas permis qu’on annonçât cette brochure dans les journaux; cependant le titre de ce petit écrit n’a rien de séditieux: De la censure que l’on vient d’établir. Y a-t-il là quelque chose contre le roi et la loi? Ce titre même fait-il connaître si l’auteur de l’ouvrage est pour ou contre la censure? Quel instinct dans les censeurs! quelle merveilleuse sagacité! Mais je ne dis pas tout: mon nom est imprimé en tête de la brochure! Pourrait-on croire que nous en soyons là sous le ministère de MM. Corbière et de Villèle? Avertissement de la deuxième édition Le public a enlevé la première édition de cette brochure plus rapidement encore que je ne l’ai écrite, bien que la censure n’ait pas permis de l’annoncer, et qu’à la poste on ait refusé d’expédier les exemplaires destinés aux départements. Cela ne prouve rien pour le mérite de l’ouvrage, mais cela montre à quel point l’opinion s’est prononcée en faveur des tribunaux, avec quelle ardeur elle réclame les libertés publiques et repousse le système ministériel. J’ai à peine eu le temps de faire disparaître quelques incorrections de style, échappées à ce que je pourrais appeler une improvisation écrite. J’ai ajouté peu de chose au texte, mais je veux consigner ici un nouveau fait de la censure actuelle. La censure avait mutilé dans le Journal des Débats un article relatif à Mgr le duc d’Orléans; elle a été plus rigoureuse envers Le Constitutionnel, qui s’est avisé de parler de Mgr le duc d’Angoulême. La chose m’avait paru si improbable que pour le croire j’ai voulu voir l’article supprimé, supposant qu’il y avait au moins à cette témérité censoriale une ombre, une apparence de prétexte. On en va juger; voici l’article: « Nous publions avec un vrai plaisir l’avis suivant, qui nous est adressé du cabinet de S. A. R. le duc d’Angoulême: « Messieurs les membres de la Société royale des Prisons sont invités à se trouver jeudi, 19 de ce mois, à une heure, à la séance de la Société, présidée par Son Altesse Royale, et qui se réunira chez Monseigneur. » « Puissent tous les abus qui sont si malheureusement enracinés dans le régime des prisons, et qui excitent depuis si longtemps la sollicitude de tous les vrais amis de l’humanité et de la religion, être connus du prince! Puisse l’administration, docile à sa voix, réformer des scandales affligeants pour toutes les âmes sensibles! Puisse-t-elle purifier le séjour infect où tant de victimes diverses sont si malheureusement confondues! Ce que nous désirons surtout, c’est que l’intéressant ouvrage que vient de publier M. Appert soit mis sous les yeux du prince, et qu’on ne lui cache aucun de ceux qui sont de nature à l’éclairer sur un objet si digne de sa bienfaisance et de son humanité. » Il ne s’agit pas des doctrines du Constitutionnel, qui sous tant de rapports ne sont pas les miennes; cette feuille d’ailleurs m’épargne trop peu pour qu’on puisse me soupçonner d’avoir un grand penchant pour elle; mais il s’agit de la raison, de la bonne foi, de l’équité des principes. Y a-t-il rien dans l’article précité qui ait pu mériter la colère des rogneurs de phrases? Il ne sera donc plus permis de parler d’humanité, ni même de religion, car le mot se trouve dans l’article: ainsi le nom d’un prince restaurateur de notre armée, ce nom que l’Europe respecte, que la France a inscrit dans les fastes de sa gloire, est rayé par quelques censeurs obscurs dans un bureau de police! Il est vrai que ce prince, tout chrétien qu’il est, est soupçonné d’aimer la Charte; il est vrai qu’en Espagne tous les partis ont trouvé un abri derrière son épée; qu’il a prêché la concorde au milieu des divisions, qu’il a réprimé les écarts de la liberté comme les fantaisies de l’arbitraire, qu’il s’est opposé aux réactions et aux vengeances, qu’il n’a pas souffert que des proscriptions déshonorassent ses armes et que les bûchers de l’inquisition devinssent les autels élevés à ses victoires. Paris, le 20 août 1824. Avertissement de la troisième édition Je voulais laisser passer cette troisième édition sans un nouvel avertissement. J’avais vu, il est vrai, dans un journal une espèce d’amende honorable, une explication par laquelle un écrivain officieux prétendait prouver que ses maîtres, en établissant la censure, n’avaient pas voulu attaquer les tribunaux: ce misérable désaveu d’un fait patent ne peut inspirer que de la pitié. Je n’aurais donc pas songé à grossir ce petit ouvrage de quelques lignes, si un autre article, d’une tout autre gravité, n’avait attiré mon attention. Lorsque j’ai dit que les ministres seraient obligés, pour prolonger leur existence politique, de pousser leurs systèmes jusqu’aux dernières conséquences; lorsque j’ai demandé quel serait le parti qu’ils prendraient en cas d’opposition de la part des chambres législatives, je n’ai rien exagéré, et l’on ne m’a pas fait attendre longtemps la réponse à mes questions. Un article inséré dans Le Drapeau blanc a été répété par L’Etoile: la censure, en le laissant passer dans d’autres journaux, a achevé de lui donner un caractère semi-officiel: il mérite la peine d’être transcrit et commenté; le voici: « Les conseils généraux de département s’assemblent; appelés par la loi fondamentale à donner leur avis sur tout ce qui intéresse la prospérité du commerce et de l’agriculture, vue à la vérité d’une manière locale, il ne leur est pas interdit pour cela de traiter les plus hautes considérations législatives lorsqu’elles se rattachent aux besoins particuliers des subdivisions territoriales. Ne sont-ce pas les cahiers des conseils généraux qui les premiers ont indiqué la nécessité d’une loi sur la voirie vicinale et qui ont posé le principe de la double prestation? Les modifications apportées aux tarifs de l’enregistrement n’avaient-elles pas été invoquées par les mêmes organes? La plupart des grandes améliorations n’ont-elles pas pris leur source dans ces assemblées qui, par la manière dont elles ont été composées depuis la restauration, offrent toutes les garanties désirables de dévouement, de sagesse, de lumières, d’indépendance et de bonne foi? « Aux yeux du gouvernement, comme pour tous les hommes éclairés, les vrais organes de l’opinion publique sont les conseillers choisis par le roi sous le titre de pairs et ceux envoyés devers lui par la nation sous le nom de députés. Mais dans une circonstance aussi où l’une des chambres a cru devoir rejeter ce qu’une autre avait adopté, où même celle qui a voté négativement a offert un partage à peu près égal d’opinions, où enfin le rejet n’a été qu’une sorte de plus ample informé, il nous paraît non seulement convenable, mais encore de toute justice, que le ministère accueille ce que les conseils d’arrondissement et de département croiront devoir exprimer au sujet de la loi des rentes. Ces conseils, composés de propriétaires, de négociants, de magistrats, enfin de ce que nos provinces ont de plus honorable, ne peuvent que jeter une grande lumière sur un objet qui touche aussi essentiellement à la fortune publique. C’est sous de tels auspices que la grande question débattue pendant la dernière session pourra se représenter, forte d’un assentiment presque unanime; ou bien, si elle est proscrite dans le sein de ces assemblées, le gouvernement sera autorisé à mettre fin à une incertitude qui ne saurait se prolonger sans inconvénient. » Examinons cette pièce curieuse. Comparer d’abord les conseils généraux d’aujourd’hui aux bailliages, aux sénéchaussées d’autrefois, aux anciennes communes des villes et des campagnes, à tout ce qui formait le régime municipal de la France, c’est une étrange ignorance ou une bizarre aberration d’esprit. Quand on nous parle de cahiers des conseils généraux, ne s’aperçoit-on pas de la confusion des mots, des idées et des doctrines qui se trouve dans cette seule phrase? Des cahiers! Il y a donc des mandataires? Sont-ce les membres des conseils généraux qui sont les mandataires du peuple, lequel pourtant ne les a pas nommés? Sont-ce les députés qui doivent être regardés comme les mandataires des conseils généraux, quoiqu’ils ne soient pas élus par ces conseils? Enfin, seraient-ce les ministres qui se trouveraient chargés des pleins pouvoirs de ces conseils? Et néanmoins tous les jours, à la tribune le ministère s’élève contre le système des mandataires, et soutient qu’il n’y a point de représentants. Quelle tour de Babel! Je ne parle pas des députés, dont on ne fait plus que des conseillers de la couronne: singuliers conseillers qui peuvent voter ou refuser l’impôt, mettre les ministres en accusation, etc.! On voit bien où tout cela tend, et où l’on en veut venir. Mais, sans trop nous arrêter, tâchons de trouver ce qui sort des ténèbres de l’article. Ce qui en sort, c’est la loi sur la réduction des rentes. Tout ce...



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