Golse | Le développement affectif et cognitif de l'enfant | E-Book | sack.de
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E-Book, Französisch, 368 Seiten

Golse Le développement affectif et cognitif de l'enfant


5. Auflage 2015
ISBN: 978-2-294-74441-9
Verlag: Elsevier Masson
Format: EPUB
Kopierschutz: 6 - ePub Watermark

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Verlag: Elsevier Masson
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Le développement affectif et cognitif de l'enfant

Bernard Golse est pédopsychiatre-psychanalyste, chef du service de pédopsychiatrie de l'hôpital Necker-Enfants Malades, professeur de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent à l'université Paris Descartes et président de l'Association européenne de psychopathologie de l'enfant et de l'adolescent.

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Mélanie Klein (1882-1960)
Maïté Klahr Éléments biographiques
Née à Vienne en 1882, elle meurt à Londres en 1960 à l’âge de 78 ans. Elle est sûrement l’une des plus grandes figures de la psychanalyse après Freud. Son destin fut de choquer, même les psychanalystes, son œuvre fut vivement critiquée et provoqua des polémiques. Le 30 mars 1882 naît Mélanie Reizes. Son père avait plus de 50 ans. Il avait épousé en seconde noce, à 40 ans passés, Libusa Deutsch alors âgée de 25 ans. Quatre enfants sont issus de cette union, Émilie l’aînée, née en 1876, Emmanuel né en 1877, Sidonie née en 1878 et enfin Mélanie la cadette. Monsieur Reizes fit des études médicales assez tardives et dans des conditions difficiles. Issu d’un milieu juif orthodoxe il s’était consacré d’abord à des études religieuses, qui le destinait à être rabbin. À 37 ans il rompt avec sa famille et entreprend des études médicales. Cet esprit indépendant fera l’admiration de Mélanie Klein et peut expliquer qu’elle-même poursuivra ses travaux avec ténacité, en dépit des violentes critiques soulevées par ses idées. Elle fut profondément marquée par ses relations avec Sidonie et ensuite avec Emmanuel. Ils moururent tous les deux très jeunes. Sidonie, peu de temps avant sa mort initia la petite Mélanie (alors âgée de 5 ans) à la lecture, à l’écriture et au calcul. Cet événement fut très difficile pour la petite fille qu’elle était, et la marquera très longtemps. C’est le premier des deuils qui jalonneront l’existence de Mélanie Klein et l’on peut penser qu’ils ont influencé ses travaux sur la position dépressive, le deuil et la mélancolie. À l’adolescence, ce fut son frère Emmanuel qui l’aida à passer ses examens quand elle eut décidé qu’elle irait à l’université pour étudier la médecine. Mais son père meurt (elle a 18 ans) laissant le foyer assez démuni et en 1902 son frère qu’elle aimait tant décède à l’âge de 25 ans. « La mort de ce frère et de sa sœur fut pour beaucoup dans la constitution des traits dépressifs qui entraient dans la personnalité de Mélanie Klein » (Segal, 1982). Elle se marie en 1903, à 21 ans. Elle abandonne la médecine pour l’art et l’histoire et va suivre son mari Arthur Stephen Klein, ingénieur, dans ses déplacements. Celui-ci lui avait été présenté par son frère. Elle élève ses trois enfants, Melitta qui naît en 1904, Hans en 1907 et Erich en 1914. Toute sa vie Mélanie Klein regretta de n’avoir pu étudier la médecine, elle pensait que si elle avait eu le titre, ses idées auraient pu être reconnues plus facilement. La rencontre de Mélanie Klein avec la psychanalyse est due sans doute à plusieurs facteurs : les deuils successifs qu’elle doit assumer, sa vocation intellectuelle contrariée dans sa jeunesse, la mort de son père qui la contraint à abandonner ses études faute de moyens financiers, et aussi les rigueurs de la condition féminine dans le monde où elle évoluait à la fin du xixe siècle. En 1914, la mère de Mélanie Klein meurt. Elle semble à ce moment très déprimée et c’est sans doute ce qui l’a conduite à entreprendre une analyse avec Sandor Ferenczi, principal disciple hongrois de Freud, dont elle avait déjà lu les écrits. Ferenczi l’encouragea dans son intérêt pour la psychanalyse des enfants. « Il fit tout ce qui était en son pouvoir pour soutenir (ses) premiers efforts dans cette voie. C’est à lui (qu’elle) doit ses débuts dans le métier de psychanalyste. » (Klein, 1975). En 1919, elle fait sa première communication à la Société hongroise de psychanalyse : Le développement d’un enfant. La qualité de cet article lui valut de devenir membre de cette société. Cet article relate l’éducation sexuelle d’un enfant. On peut penser qu’il s’agit d’Erich son second fils alors âgé de 4/5 ans. Elle lui donne le pseudonyme de Fritz (Klein, 1974). Puis, sur l’invitation de Karl Abraham, en 1921 elle se rend à Berlin où elle poursuit ses recherches et ses travaux. C’est à travers l’analyse d’enfants qu’elle va mettre au point sa « technique du jeu » qui sera un élément essentiel de sa théorie et le fondement de ses découvertes ultérieures. Abraham lui-même était convaincu de l’importance de la contribution de Mélanie Klein à la psychanalyse et des perspectives qu’elle ouvrait. En 1924, au cours du Ier congrès des analystes allemands, il déclare : « L’avenir de la psychanalyse réside dans la technique du jeu ». À la même époque elle reprend une tranche d’analyse avec Abraham qui sera interrompue par la mort de celui-ci le 1er janvier 1926. Elle se considérait comme son élève et malgré cette mort prématurée, elle était déterminée à poursuivre l’œuvre de son maître. Elle empruntera le concept d’introjection à Ferenczi, mais ce fut le travail d’Abraham sur la mélancolie qui exerça le plus d’influence sur elle. Après sa disparition la vie à Berlin devint difficile pour Mélanie Klein. Il n’était plus là pour soutenir ses travaux et elle devait faire face aux conflits et controverses avec Anna Freud. La Société psychanalytique de Berlin dans sa majorité suivait celle-ci et considérait que l’œuvre de Mélanie Klein n’était pas orthodoxe. En 1926, elle s’installe à Londres où elle devait vivre jusqu’à sa mort. E. Jones, fidèle de Freud, l’avait invitée à faire des conférences. Elle fit venir son fils cadet Erich âgé de 13 ans. Quelques années plus tard, sa fille Melitta, mariée au docteur Schmideberg (tous deux médecins et analystes), s’installa également à Londres (1932). Son fils Hans suivit les traces de son père, il devint ingénieur et resta à Berlin. Mais il devait mourir dans un accident de montagne en 1933. « Ce deuil contribua à réveiller la douleur de tous les précédents et notamment ceux de sa sœur et son frère et contribua probablement à renforcer l’attention qu’elle portait au deuil et à la dépression. » (Segal, 1982). On peut remarquer que sa communication Contribution à l’étude de la psychogenèse des états maniacodépressifs date de 1934, année qui suit la mort de son fils. Elle eut des relations assez mauvaises avec sa fille Melitta qui prendra position contre elle avec Edward Glover quand celui-ci l’accusera en 1935 « de ne pas être analytique » et, arguant du fait qu’elle n’était pas médecin, lui contestera le droit de parler de la psychose (Melitta faisait une analyse avec Glover). L’école anglaise sera fortement influencée par la pensée kleinienne. Son livre sur la psychanalyse des enfants paraît en 1932, première formulation de son système théorique. Sa pensée évoluera et 1934 est un tournant avec la découverte de la position dépressive. À partir de 1952 Mélanie Klein réorganise l’ensemble de ses conceptions. Une opposition s’était déjà manifestée entre elle et Anna Freud sur le continent. Freud, sa famille et de nombreux psychanalystes vinrent s’installer à Londres, fuyant le nazisme. La controverse entre les deux femmes devint le centre de l’activité scientifique de la Société britannique de psychanalyse. Après la 2e guerre mondiale, l’opposition fut vive entre le groupe des kleiniens et ceux qui soutenaient être les tenants de l’orthodoxie...



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