Guénon | L'erreur spirite | E-Book | sack.de
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E-Book, Französisch, 444 Seiten

Guénon L'erreur spirite

Une analyse percutante des illusions du spiritisme
1. Auflage 2024
ISBN: 978-2-322-51509-7
Verlag: BoD - Books on Demand
Format: EPUB
Kopierschutz: 6 - ePub Watermark

Une analyse percutante des illusions du spiritisme

E-Book, Französisch, 444 Seiten

ISBN: 978-2-322-51509-7
Verlag: BoD - Books on Demand
Format: EPUB
Kopierschutz: 6 - ePub Watermark



« L'erreur spirite » de René Guénon est un ouvrage fondamental qui décortique avec une précision chirurgicale les fondements et les pratiques du spiritisme. Dans cette analyse percutante, Guénon dévoile les dangers et les illusions inhérents à ce mouvement spirituel moderne. L'auteur commence par retracer les origines du spiritisme, remontant à ses racines dans le mesmérisme et le magnétisme animal. Il expose ensuite méthodiquement les théories et les pratiques spirites, les confrontant aux principes de la métaphysique traditionnelle. Guénon démontre comment le spiritisme, loin d'être une voie spirituelle authentique, n'est qu'une déviation moderne qui égare ses adeptes. Au coeur de sa critique, Guénon s'attaque à la notion de médiumnité, pierre angulaire du spiritisme. Il explique comment les phénomènes psychiques observés lors des séances spirites peuvent être expliqués par des causes naturelles, sans recourir à l'intervention des « esprits des morts ». Cette analyse s'inscrit parfaitement dans la catégorie des « Études ésotériques » sur les plateformes de vente en ligne. L'ouvrage aborde également les dangers psychiques et spirituels auxquels s'exposent les pratiquants du spiritisme. Guénon met en garde contre les risques de déséquilibre mental et de possession psychique, offrant ainsi une perspective critique essentielle pour quiconque s'intéresse à l'« Occultisme et paranormal ». « L'erreur spirite » ne se contente pas de critiquer ; il propose une alternative en présentant les principes de la spiritualité traditionnelle. Guénon oppose à l'illusion spirite la sagesse des traditions orientales et occidentales, offrant ainsi une voie de « Développement personnel et spirituel » authentique.

René Guénon (1886-1951) fut l'un des penseurs les plus influents du XXe siècle dans le domaine de l'ésotérisme et de la métaphysique traditionnelle. Né à Blois, il développa très tôt un intérêt profond pour les traditions spirituelles, tant occidentales qu'orientales. Sa critique métaphysique du monde moderne, dont « L'erreur spirite » est un exemple emblématique, a profondément marqué la pensée ésotérique contemporaine. Guénon s'est attaché à dénoncer les illusions modernes et à restaurer la compréhension des traditions spirituelles authentiques. L'oeuvre de Guénon se caractérise par une rigueur intellectuelle exceptionnelle et une connaissance approfondie des phénomènes psychiques et des doctrines ésotériques. Sa maîtrise des traditions orientales, notamment de l'hindouisme et du soufisme, lui a permis d'offrir une perspective unique sur la spiritualité. Converti à l'Islam en 1912, Guénon passa les dernières années de sa vie au Caire, où il approfondit sa connaissance de la sagesse orientale. Son influence s'étend bien au-delà du cercle des études ésotériques, touchant des domaines aussi variés que la philosophie, l'anthropologie et la critique de la modernité. L'héritage de René Guénon continue d'inspirer ceux qui cherchent une compréhension profonde des traditions spirituelles et une critique lucide des illusions du monde moderne.

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AVANT-PROPOS
En abordant la question du spiritisme, nous tenons à dire tout de suite, aussi nettement que possible, dans quel esprit nous entendons la traiter. Une foule d’ouvrages ont déjà été consacrés à cette question, et, dans ces derniers temps, ils sont devenus plus nombreux que jamais ; pourtant, nous ne pensons pas qu’on ait encore dit là-dessus tout ce qu’il y avait à dire, ni que le présent travail risque de faire double emploi avec aucun autre. Nous ne nous proposons pas, d’ailleurs, de faire un exposé complet du sujet sous tous ses aspects, ce qui nous obligerait à reproduire trop de choses qu’on peut trouver facilement dans d’autres ouvrages, et ce qui serait, par conséquent, une tâche aussi énorme que peu utile. Nous croyons préférable de nous borner aux points qui ont été traités jusqu’ici de la façon la plus insuffisante : c'est pourquoi nous nous attacherons tout d’abord à dissiper les confusions et les méprises que nous avons eu fréquemment l’occasion de constater en cet ordre d’idées, et ensuite nous montrerons surtout les erreurs qui forment le fond de la doctrine spirite, si tant est que l’on puisse consentir à appeler cela une doctrine. Nous pensons qu’il serait difficile, et d’ailleurs peu intéressant, d’envisager la question, dans son ensemble, au point de vue historique ; en effet, on peut faire l’histoire d’une secte bien définie, formant un tout nettement organisé, ou possédant au moins une certaine cohésion ; mais ce n’est pas ainsi que se présente le spiritisme. Il est nécessaire de faire remarquer que les spirites ont été, dès l’origine, divisés en plusieurs écoles, qui se sont encore multipliées par la suite, et qu’ils ont toujours constitué d’innombrables groupements indépendants et parfois rivaux les uns des autres ; si même il était possible de dresser une liste complète de toutes ces écoles et de tous ces groupements, la fastidieuse monotonie d’une telle énumération ne serait certes pas compensée par le profit qu’on en pourrait retirer. Et encore faut-il ajouter que, pour pouvoir se dire spirite, il n’est nullement indispensable d’appartenir à une association quelconque ; il suffit d’admettre certaines théories, qui s’accompagnent ordinairement de pratiques correspondantes ; bien des gens peuvent faire du spiritisme isolément, ou en petits groupes, sans se rattacher à aucune organisation, et il y a là un élément que l’historien ne saurait atteindre. En cela, le spiritisme se comporte tout autrement que le théosophisme et la plupart des écoles occultistes ; ce point est loin d’être le plus important parmi tous ceux qui l’en distinguent, mais il est la conséquence de certaines autres différences moins extérieures, sur lesquelles nous aurons l’occasion de nous expliquer. Nous pensons que ce que nous venons de dire fait assez comprendre pourquoi nous n’introduirons ici les considérations historiques que dans la mesure où elles nous paraîtront susceptibles d’éclairer notre exposé, et sans en faire l’objet d’une partie spéciale. Un autre point que nous n’entendons pas davantage traiter d’une façon complète, c’est l’examen des phénomènes que les spirites invoquent à l’appui de leurs théories, et que d’autres, tout en en admettant également la réalité, interprètent d’ailleurs d’une façon entièrement différente. Nous en dirons assez pour indiquer ce que nous pensons à cet égard, mais la description plus ou moins détaillée de ces phénomènes a été si souvent donnée par les expérimentateurs qu’il serait tout à fait superflu d’y revenir ; du reste, ce n’est pas là ce qui nous intéresse particulièrement, et nous préférons, à ce propos, signaler la possibilité de certaines explications que les expérimentateurs dont il s’agit, spirites ou non, ne soupçonnent certainement pas. Sans doute, il convient de remarquer que, dans le spiritisme, les théories ne sont jamais séparées de l’expérimentation, et nous n’entendons pas non plus les en séparer entièrement dans notre exposé ; mais ce que nous prétendons, c’est que les phénomènes ne fournissent qu’une base purement illusoire aux théories spirites, et aussi que, sans ces dernières, ce n’est plus du tout au spiritisme que l’on aurait affaire. D’ailleurs, cela ne nous empêche pas de reconnaître que, si le spiritisme était uniquement théorique, il serait beaucoup moins dangereux qu’il ne l’est et n’exercerait pas le même attrait sur bien des gens ; et nous insisterons d’autant plus sur ce danger qu’il constitue le plus pressant des motifs qui nous ont déterminé à écrire ce livre. Nous avons déjà dit ailleurs combien est néfaste, à notre avis, l’expansion de ces théories diverses qui ont vu le jour depuis moins d’un siècle, et que l’on peut désigner, d’une façon générale, sous le nom de « néo-spiritualisme ». Assurément, il y a, à notre époque, bien d’autres « contrevérités », qu’il est bon de combattre également ; mais celles-là ont un caractère tout spécial, qui les rend plus nuisibles peut-être, et en tout cas d’une autre manière, que celles qui se présentent sous une forme simplement philosophique ou scientifique. Tout cela, en effet, est plus ou moins de la « pseudo-religion » ; cette expression, que nous avons appliquée au théosophisme, nous pourrions aussi l’appliquer au spiritisme ; bien que ce dernier affiche souvent des prétentions scientifiques en raison du côté expérimental dans lequel il croit trouver, non seulement la base, mais la source même de sa doctrine, il n’est au fond qu’une déviation de l’esprit religieux, conforme à cette mentalité « scientiste » qui est celle de beaucoup de nos contemporains. De plus, parmi toutes les doctrines « néo-spiritualistes », le spiritisme est certainement la plus répandue et la plus populaire, et cela se comprend sans peine, car il en est la forme la plus « simpliste », nous dirions même volontiers la plus grossière ; il est à la portée de toutes les intelligences, si médiocres soient-elles, et les phénomènes sur lesquels il s’appuie, ou du moins les plus ordinaires d’entre eux, peuvent aussi être facilement obtenus par n’importe qui. C’est donc le spiritisme qui fait le plus grand nombre de victimes, et ses ravages se sont encore accrus en ces dernières années, dans des proportions inattendues, par un effet du trouble que les récents événements ont apporté dans les esprits. Quand nous parlons ici de ravages et de victimes, ce ne sont point de simples métaphores : toutes les choses de ce genre, et le spiritisme plus encore que les autres, ont pour résultat de déséquilibrer et de détraquer irrémédiablement une foule de malheureux qui, s’ils ne les avaient rencontrées sur leur chemin, auraient pu continuer à vivre d’une vie normale. Il y a là un péril qui ne saurait être tenu pour négligeable, et que, dans les circonstances actuelles surtout, il est particulièrement nécessaire et opportun de dénoncer avec insistance ; et ces considérations viennent, pour nous, renforcer la préoccupation, d’ordre plus général, de sauvegarder les droits de la vérité contre toutes les formes de l’erreur. Nous devons ajouter que notre intention n’est pas de nous en tenir à une critique purement négative ; il faut que la critique, justifiée par les raisons que nous venons de dire, nous soit une occasion d’exposer en même temps certaines vérités. Alors même que, sur bien des points, nous serons obligé de nous borner à des indications assez sommaires pour rester dans les limites que nous entendons nous imposer, nous n’en pensons pas moins qu’il nous sera possible de faire entrevoir ainsi bien des questions ignorées, susceptibles d’ouvrir de nouvelles voies de recherches à ceux qui sauront en apprécier la portée. Nous tenons d’ailleurs à prévenir que notre point de vue est fort différent, sous bien des rapports, de celui de la plupart des auteurs qui ont parlé du spiritisme, pour le combattre aussi bien que pour le défendre ; nous nous inspirons toujours, avant...



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