Phaneg / Descormiers / Papus | Cinquante Merveilleux Secrets d'Alchimie | E-Book | www.sack.de
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E-Book, Französisch, 126 Seiten

Phaneg / Descormiers / Papus Cinquante Merveilleux Secrets d'Alchimie

Avec une étude-préface de Papus
1. Auflage 2022
ISBN: 978-2-322-46591-0
Verlag: BoD - Books on Demand
Format: EPUB
Kopierschutz: 6 - ePub Watermark

Avec une étude-préface de Papus

E-Book, Französisch, 126 Seiten

ISBN: 978-2-322-46591-0
Verlag: BoD - Books on Demand
Format: EPUB
Kopierschutz: 6 - ePub Watermark



RÉSUMÉ : "Cinquante Merveilleux Secrets d'Alchimie" est une exploration fascinante des mystères de l'alchimie, un art ancien qui a captivé l'humanité pendant des siècles. Ce livre, enrichi par une étude-préface de Papus, éminent occultiste du XIXe siècle, offre une plongée profonde dans les pratiques et les philosophies alchimiques. Les auteurs, Phaneg et Georges Descormiers, nous guident à travers cinquante secrets qui dévoilent les processus de transformation de la matière et de l'esprit, soulignant l'interconnexion entre le monde matériel et spirituel. L'ouvrage met en lumière les symboles et les rituels alchimiques, tout en démystifiant les concepts souvent obscurs de cette discipline ésotérique. En s'appuyant sur des textes anciens et des traditions ésotériques, les auteurs proposent une lecture accessible et érudite qui saura séduire aussi bien les novices que les initiés. Ce livre est une invitation à découvrir comment l'alchimie, souvent perçue comme une quête de la pierre philosophale, est en réalité une voie de connaissance de soi et de l'univers. __________________________________________ BIOGRAPHIE DE L'AUTEUR : Georges Descormiers, souvent associé à Phaneg, est un auteur dont les contributions à l'étude de l'alchimie et de l'occultisme sont notables. Bien que les détails biographiques soient limités, Descormiers est reconnu pour son approche rigoureuse et érudite des sciences occultes. Phaneg, quant à lui, est un pseudonyme utilisé par un auteur ou un groupe d'auteurs dont l'identité reste mystérieuse. Ensemble, ils ont collaboré avec Papus, de son vrai nom Gérard Encausse, un médecin et occultiste français influent du XIXe siècle, connu pour ses travaux sur la théosophie et le martinisme. Papus a joué un rôle clé dans la diffusion des idées ésotériques en Europe, et son implication dans "Cinquante Merveilleux Secrets d'Alchimie" confère à l'ouvrage une crédibilité et une profondeur supplémentaires. L'oeuvre collective de ces auteurs s'inscrit dans une tradition de littérature ésotérique qui cherche à réconcilier science, philosophie et spiritualité.

Georges Descormiers (1866-1945), occultiste français plus connu sous le nom de Phaneg fonda l'entente amicale évangélique" en 1932. On lui doit outre des ouvrages comme Après le départ du Maître; L'Esprit qui peut tout : L'action de l'esprit sur la matière selon l'Évangile de Maître Philippe de Lyon; Notes sur I'Apocalypse de Saint Jean (1947).
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IV


PREUVES DE L’EXISTENCE DE LA PIERRE PHILOSOPHALE. - DISCUSSION DE LEUR VALIDITÉ


Nous affirmons que la pierre philosophale a donné de son existence des preuves irréfutables et nous allons exposer les faits sur lesquels se basent nos convictions.

Nous avons dit car on ne peut considérer comme absolument sérieuses les démonstrations tirées des raisonnements plus ou moins solides. C’est dans le domaine de l’histoire que les affirmations sont toujours faciles à contrôler à tout époque, et par là même vraiment irréfutables.

Nous allons donc exposer les arguments invoqués par les adversaires de l’alchimie contre la transmutation, et ce sont des qui, seuls, pourront victorieusement réfuter chacune de ces objections.

C’est Geoffroy l’aîné qui s’est chargé, en 1722, de faire le procès des alchimistes devant l’Académie. Si l’on en croit son mémoire, les nombreuses histoires de transmutation sur lesquelles les adeptes basent leur foi, sont facilement explicables par la supercherie. Des philosophes incontestés, tels que Pa racelse ou Raymond Lulle, laissaient là pour un moment les spéculations abstraites pour faire quelques tours adroits d’escamotage devant de bons naïfs ébahis. Cependant analysons les moyens de tromper dont ils disposaient, et cherchons à déterminer des conditions expérimentales, mettant à néant ses arguments.

Les alchimistes se servent pour tromper les assistants de :

1° Creusets à double fond ;

2° Charbons ou baguette creux et remplis de poudre d’or ;

3° Réactions chimiques inconnues alors et parfaitement connues aujourd’hui.

Pour qu’une de ces conditions se réalise, il faut nécessairement que l’alchimiste soit présent à l’opération ou ait touché auparavant aux instruments employés.

Donc, dans la détermination expérimentale d’une transmutation, l’absence de l’alchimiste sera la première et la plus indispensable des conditions.

Il faudra, de plus, qu’il n’ait eu en main aucun des objets qui serviront à cette transmutation.

Enfin, pour répondre aux derniers arguments, il est indispensable que les données de la chimie contemporaine soient impuissantes à expliquer normalement le résultat obtenu.

Pour que notre travail trouve encore une base d’évidence plus solide, il faut mettre le lecteur à même de contrôler facilement toutes nos affirmations ; c’est pourquoi nous tirerons nos arguments d’un seul ouvrage facile à trouver :  ? De Louis Figuier.

Rappelons, avant de passer outre, les plus essentielles conditions :

1° Absence de l’alchimiste ;

2° Qu’il n’ait touché à rien de ce qui sert à l’opérateur ;

3° Que le fait soit inexplicable par la chimie contemporaine.

Et on peut ajouter encore :

4° Que l’opérateur ne puisse pas être soupçonné de complicité.

*
* *


Ouvrons le livre de M. Figuier, édition de 1854, chapitre III, page 206. Là, nous trouvons, non pas un ; mais trois faits répondant à et que nous allons discuter un à un.

Non seulement l’opérateur n’est pas alchimiste mais c’est un savant considéré, un ennemi déclaré de l’alchimie, ce qui répond encore avec plus de force à notre quatrième condition. Parlons d’abord, d’Helvétius et de sa transmutation ; nous citons textuellement Figuier :

« Jean-Frédéric-Schweitzer, connu sou le nom latin d’Helvétius, était un des adversaires les plus décidés de l’alchimie ; il s’était même rendu célèbre par un écrit contre la poudre sympathique du chevalier Digby. Le 27 décembre 1666, il reçut à la Haye la visite d’un étranger vêtu, dit-il, comme un bourgeois du nord de la Hollande et qui refusait obstinément de faire connaître son nom. Cet étranger annonça à Helvétius, que sur le bruit de sa dispute avec le chevalier Digby, il était accouru pour lui porter les preuves matérielles de l’existence de la pierre philosophale. Dans une longue conversation, l’adepte défendit les principes hermétiques, et, pour lever les doutes de son adversaire, il lui montra dans une petite boîte d’ivoire la pierre philosophale. C’était une poudre d’une métalline couleur de soufre. En vain Helvétius conjura-t-il l’inconnu de lui démontrer par le feu les vertus de sa poudre, l’alchimiste résista à toutes les instances et se retira en promettant de revenir dans trois semaines.

« Tout en causant avec cet homme et en examinant la pierre philosophale, Helvétius avait eu l’adresse d’en détacher quelques parcelles et de les tenir cachées sous son ongle. A peine fut-il seul qu’il s’empressa d’en essayer les vertus. Il mit du plomb en fusion dans un creuset et fit la projection. Mais tout se dissipa en fumée. Il ne resta dans le creuset qu’un peu de plomb et de terre vitrifiée.

« Jugeant dès lors cet homme comme un imposteur, Helvétius avait à peu près oublié l’aventure lorsque, trois semaines après et au jour marqué, l’étranger reparut. Il refusa encore de faire lui-même l’opération ; mais, cédant aux prières du médecin, il lui fit cadeau d’un peu de sa pierre, à peu près la grosseur d’un grain de millet. Et, comme Helvétius exprimait la crainte qu’une si petite quantité de substance ne pût avoir la moindre propriété, l’alchimiste, trouvant encore le cadeau trop magnifique, en enleva la moitié, disant que le reste était suffisant pour transmuer une once et demie de plomb. En même temps, il eut soin de faire connaître avec détails les précautions nécessaires à la réussite de l’œuvre et recommanda surtout, au moment de la projection d’envelopper la pierre philosophale d’un peu de cire, afin de la garantir des fumées du plomb. Helvétius comprit en ce moment pourquoi la transmutation qu’il avait essayée avait échoué entre ses mains ; il n’avait pas enveloppé la pierre dans la cire et négligé, par conséquent, une précaution indispensable.

« L’étranger promettait d’ailleurs de revenir le lendemain pour assister à l’expérience.

« Le lendemain, Helvétius attendit inutilement ; la journée s’écoula tout entière sans que l’on vît paraître personne. Le soir venu, la femme du médecin, ne pouvant plus contenir son impatience, décida son mari à tenter seul l’opération. L’essai fut exécuté par Helvétius en présence de sa femme et de son fils.

« Il fondit une once et demie de plomb, projeta sur le métal en fusion la pierre enveloppée de cire, couvrit le creuset de son couvercle et le laissa exposé un quart d’heure à l’action du feu. Au bout de ce temps le métal avait acquis la belle couleur verte de l’or en fusion ; coulé et refroidi, il devint d’un jaune magnifique.

« Tous les orfèvres de La Haye estimèrent très haut le degré de cet or. Povelius, essayeur général des monnaies de la Hollande, le traita sept fois par l’antimoine sans qu’il diminuât de poids ».

Telle est la narration qu’Helvétius lui-même donne de cette aventure. Les termes et les détails minutieux de son récit excluent, de sa part, tout soupçon d’imposture. Il fut tellement émerveillé de ce succès que c’est à cette occasion qu’il écrivit son dans lequel il raconte ce fait et défend l’alchimie.

*
* *


Ce fait répond à toutes les conditions requises. Cependant M. Figuier, sentant combien il était difficile à expliquer, ajouta quelques explications dans une édition postérieure (1860).

Voulant trouver partout de la fraude, voici son argument principal :

L’alchimiste a soudoyé un complice qui est venu mettre dans un des creusets d’Helvétius un composé d’or facilement décomposable parla chaleur. Est-il nécessaire de montrer la naïveté de cette objection ?

1° Comment choisir juste le creuset que prendra Helvétius ?

2° Comment croire que celui-ci soit assez sot pour ne...



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