Rousset | De la Guerre de 39 à la Débâcle : Événements et Causes | E-Book | sack.de
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E-Book, Französisch, 280 Seiten

Rousset De la Guerre de 39 à la Débâcle : Événements et Causes


1. Auflage 2021
ISBN: 978-2-322-41652-3
Verlag: BoD - Books on Demand
Format: EPUB
Kopierschutz: 6 - ePub Watermark

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ISBN: 978-2-322-41652-3
Verlag: BoD - Books on Demand
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Comment est-il possible que des dirigeants politiques et militaires aient pu laisser monter la menace hitlérienne, allant même aider le dictateur allemand dans sa reconquête, et ceci malgré la connaissance de ce danger ? Tout cela nous menant à la guerre en septembre 1939. Et comment ces chefs politiques mais cette fois-ci surtout militaires ont pu, après le déclenchement de ce conflit, être si orgueilleux dans certaines situations et puis dogmatiques face à entre autres des informations précises voire même irréfutables qui annonçaient des attaques ? ces comportements, attitudes nous conduisant à la débâcle au début de l'été 1940. Cet ouvrage retrace les événements ainsi que les causes qui nous ont menés à la seconde guerre mondiale et débâcle de juin 1940.

Rousset pierre, autodidacte, passionné d'histoire et par les sciences humaines.

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Chapitre I
Les débuts de la politique « souple »
En novembre 1934 s'était produit un incident, l'incident de Welwel. Cet incident fut un conflit armé entre des forces italiennes récemment installées en Éthiopie, et forces Éthiopiennes. Un autre incident à peu près du même type était survenu en décembre. Ces événements nous avaient montré les ambitions de Benito Mussolini, le Duce. En effet le Duce avait un rêve pour l’Italie. Il rêvait de faire de cette nation un nouvel empire basé sur le modèle de la jadis grandeur impériale de la Rome antique. Il voulait tout simplement un gigantesque empire colonial, comme les Britanniques et les Français. Les deux nations belligérantes de ces incidents faisaient partie toutes les deux de la Société des Nations et cette même SDN n'avait pas réellement réagi à ces incidents, ne sachant pas quoi faire, ou comment intervenir sur ces incidents, sur le coup de force Italien. Cela décrédibilisait déjà l'organisation introduite par le traité de Versailles, son but étant de régler ce genre de contentieux, de pérenniser la paix… Cela démontrait aussi déjà une certaine passivité, un certain attentisme et un laxisme quant à la manière de réponse face à un coup de force. En outre, ces incidents, coups de forces avaient démontré aussi une certaine frustration italienne qui datait de la fin de la Grande Guerre. En effet, cette Italie n'avait pas obtenu les garanties qu'on lui avait promises à la fin de celle-ci. Ces événements avaient ainsi servi de surcroît de moyen de pression, pour obtenir entre autre ces fameuses garanties. Début de l'année 1935, le 4 janvier pour être précis, fut organisée à Rome une rencontre entre Pierre Laval et Benito Mussolini. Elle s'était terminée le 7 par le règlement de contentieux et d'arrangement, en plus d'une entente conclue. Le Front de Stresa s'était ouvert, cette « offensive diplomatique » s'était fondée et allait nous mener à cette conférence de Stresa le 11 avril 1935… En premier lieu durant ces jours les deux protagonistes avaient réglé un contentieux colonial. Une déclaration commune entre Laval et Mussolini relative à l'indépendance de l'Autriche avait été faite aussi ce même jour. Cette déclaration confirmait ainsi le traité de Saint-Germain-en-Laye signé en 1919. Ensuite, en second lieu, la France, enfin Pierre Laval pour raffermir cette entente franco-italienne, avait affirmé à Mussolini que s'il désirait entreprendre des conquêtes en Afrique et plus précisément s’il voulait conquérir le dernier le pays indépendant d'Afrique (l’Éthiopie), il n'y aurait pas de problème à cela. Cette assurance, ces paroles eurent des conséquences démesurées et avait condamné l’Éthiopie. Mussolini avait été aux anges, il n'avait pu espérer mieux, de plus il s'était senti protégé en tous sens et avait en échange de ça juste à participer à la politique que les Français voulaient mettre en place. Justement, côté français, cette « offensive diplomatique », cette politique avait été une méthode, un système pour, dans un premier temps, tenter d'isoler, d'enserrer dans un réseau d'alliance Hitler afin d’essayer de lui mettre une pression pour qu'il revienne dans ce qu'il avait quitté en 1933, c'est-à-dire la SDN et la conférence d'armement de Genève. Dans un second temps, tout cela avait aussi eu pour but d’empêcher une potentielle alliance, ou plutôt une potentielle entente cordiale entre l'Italie et l'Allemagne, chose qui était fictive, virtuelle et peu probable à ce moment-là mais pas impossible car le Führer pouvait aussi potentiellement essayer de pratiquer ce genre de politique en son sens. Au surplus, cela permettait potentiellement de se prévenir du danger hitlérien, même si ce dernier était plus ou moins fictif à cet instant pour les dirigeants occidentaux. Quoi qu’il en soit, cette rencontre à ce moment précis arrangeait les deux parties. En tout cas Il faut savoir que cette politique, méthode qui consistait pour l’instant à faire des « alliances » afin de faire pression sur le Führer pour que ce dernier revienne dans les organisations qu’il avait quittées et pour contenir la potentielle, virtuelle menace hitlérienne allait avoir plus tard un autre rôle. En effet, cette dernière allait évoluer, être utilisée d’une autre manière, de différentes manières et plusieurs fois jusqu'au début de la guerre comme on va le voir. Quelques jours après la rencontre Laval/Mussolini, le 13 janvier 1935 s'était tenu un plébiscite. Le plébiscite sur le statut territorial de la Sarre. Sarre qui avait été perdu par l'Allemagne après la guerre et où la France avait eu les pleins pouvoirs sur les mines de charbons de cette même Sarre en compensation des réparations de guerre que devait l'Allemagne. La France avaient eu les pleins pouvoirs sur les mines de charbons oui mais la SDN fut garante de cette Sarre et ce pendant quinze ans à partir de la date de signature du diktat. Après l'expiration de ce mandat, par un référendum, la population de cette Sarre put choisir qui elle désirait rejoindre mais elle pouvait rester aussi seule, indépendante. De cela, par toute logique, Hitler fit tenir un plébiscite pour tenter de récupérer un des territoires que « son Allemagne » avait perdu, de plus c'était un territoire très important pour l'économie du pays. La reconstruction de l'Allemagne et la construction du Grand Reich commençait par là. Le résultat de ce plébiscite fut sans appel, plus de 90% de la population avait voté le rattachement à l'Allemagne! Suite à cela Hitler avait fait passer un message aux puissances européennes. Il avait dit que suite à ce territoire récupéré, il était à présent plus intéressé par d'autres régions (par exemple l'Alsace-Lorraine) , qu'il n’allait plus émettre de revendication. Ce genre de déclarations, paroles dilatoires pacifistes comme on va le voir tout au long des chapitres étaient choses communes chez le Führer. Mais en tout cas ces paroles avaient fait mouche dans l'esprit et conscience des puissances européennes, un tel discours pacifiste que rêver de mieux ! Pour finir avec cette Sarre, il faut ajouter que la SDN s'était désintéressée de cette dernière au moment de ce référendum. Après cette affaire, dans cet élan pacifiste, les Britanniques et les Français avaient échangé leurs idées sur la question d'un statut stable de l'armement et sur le renforcement de la sécurité. Ainsi, le 3 février 1935, après une réunion, ils étaient parvenus à un accord. Dans cet accord ces derniers s'étaient sentis prêts à annuler une partie des clauses du traité de Versailles ! Clauses militaires, navales et aériennes, ce qui pouvait redonner à l'Allemagne les mêmes droits, forces militaires que certaines autres puissances européennes, c'était presque effacer le diktat. Nonobstant, les Français et Britanniques principalement avaient demandé en retour de bâton que l'Allemagne prenne certaines mesures simultanées comme la signature de pactes, conventions militaires et surtout un retour à la SDN et à la conférence de désarmement de Genève. Après une note envoyée, l'Italie avait été d'accord pour négocier avec l'Allemagne hitlérienne et avait donc rejoint les deux pays initiateurs. Cette Allemagne avait répondu que quinze jours plus tard à une note qui lui avait été envoyée (au sujet de l’accord) et la réponse n'avait pas été claire. On avait juste compris que le Troisième Reich avait voulu organiser une rencontre avec les Britanniques afin de parler de cette note. Cette rencontre n'eut jamais lieu car elle avait été contremandée par le chancelier allemand. Elle avait été prévue à l'origine pour le 25 mars 1935. Annulation peu surprenante car dans les semaines qui suivirent cette réponse allemande Hitler avait contre toute attente le 16 mars 1935 répudié le traité de Versailles en annonçant le rétablissement du service militaire. Réintroduction de la conscription dépassant par conséquent largement le plafond autorisé par ce traité de Versailles vis-à-vis de l’effectif de l'armée qui était de 100 000 hommes et qui avec ce rétablissement du service militaire passait à 500 000 avec 36 divisions et 12 corps d'armée....



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