Bulwer-Lytton | Les derniers jours de Pompéi | E-Book | www.sack.de
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E-Book, Französisch, 584 Seiten

Bulwer-Lytton Les derniers jours de Pompéi

le célère roman porté au cinéma par Mario Bonnard et Sergio Leone
1. Auflage 2022
ISBN: 978-2-322-43075-8
Verlag: BoD - Books on Demand
Format: EPUB
Kopierschutz: 6 - ePub Watermark

le célère roman porté au cinéma par Mario Bonnard et Sergio Leone

E-Book, Französisch, 584 Seiten

ISBN: 978-2-322-43075-8
Verlag: BoD - Books on Demand
Format: EPUB
Kopierschutz: 6 - ePub Watermark



RÉSUMÉ : "Les derniers jours de Pompéi" est un roman historique captivant qui plonge le lecteur dans les derniers instants de la ville antique de Pompéi avant sa destruction par l'éruption du Vésuve en 79 après J.-C. À travers une narration riche et détaillée, Edward Bulwer-Lytton nous transporte dans un monde où se mêlent intrigues politiques, amours impossibles et rivalités sociales. Le récit suit les destins croisés de plusieurs personnages, dont Glaucus, un noble athénien, et Ione, une belle prêtresse, alors qu'ils naviguent dans un environnement en proie à des tensions croissantes. Tandis que les signes avant-coureurs de la catastrophe imminente se multiplient, les protagonistes doivent affronter leurs propres démons intérieurs et les dangers extérieurs. Bulwer-Lytton réussit à peindre un tableau vivant de la vie quotidienne à Pompéi, mêlant faits historiques et fiction pour créer une oeuvre à la fois éducative et divertissante. Le roman explore des thèmes universels tels que l'amour, la trahison, et la fatalité, tout en offrant une réflexion sur la fragilité de la civilisation face aux forces de la nature. Avec une prose élégante et des descriptions saisissantes, "Les derniers jours de Pompéi" demeure un classique intemporel qui continue de fasciner les lecteurs par sa capacité à faire revivre une époque révolue. L'AUTEUR : Edward Bulwer-Lytton, né le 25 mai 1803 à Londres, est un écrivain et homme politique britannique du XIXe siècle. Issu d'une famille aristocratique, il étudie à l'Université de Cambridge avant de se lancer dans une carrière littéraire prolifique. Bulwer-Lytton est surtout connu pour ses romans historiques et ses oeuvres de fiction gothique. Parmi ses oeuvres les plus célèbres figurent "Les derniers jours de Pompéi" (1834), "Rienzi, le dernier des tribuns" (1835) et "La race future" (1871). En plus de sa carrière littéraire, Bulwer-Lytton s'engage activement en politique, devenant membre du Parlement et occupant divers postes ministériels. Il est anobli en 1866, devenant le premier baron Lytton. Son style d'écriture, souvent caractérisé par des descriptions élaborées et un langage riche, a influencé de nombreux auteurs contemporains et ultérieurs. Malgré une carrière couronnée de succès, Bulwer-Lytton a parfois été critiqué pour son style perçu comme excessivement orné, donnant naissance au célèbre concours de la "phrase la plus longue" en littérature.

Edward George Earle Bulwer-Lytton, 1er baron Lytton de Knebworth, membre du conseil privé du roi, est un homme politique, poète, dramaturge et romancier britannique du XIXe siècle.
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Préface de 1834


En visitant ces cités antiques, dont les vestiges exhumés attirent le voyageur aux abords de Naples, peut-être plus que, tout à la fois, la brume délicieuse, le soleil sans nuage, les vallées violettes et les orangeraies du Sud ; en contemplant, frais et éclatant encore, les demeures, les rues, les temples et les théâtres d’une localité de l'âge le plus fier de l’Empire romain ; il n’est rien d’anormal à ce que l’écrivain qui s’était déjà efforcé, fut-ce de manière indigne, de revivifier et créer, désirât vivement repeupler une fois encore ces rues désertes, restaurer ces ruines élégantes et réanimer des ossements encore cachés à son regard, traversant ainsi un gouffre de dix-huit siècles et éveillant à une seconde existence la Cité de la Mort !

Et le lecteur s’imaginera facilement combien ce désir s’augmenta pour celui qui entreprit cette tâche aux abords mêmes de Pompéi, avec à ses pieds cette même mer qui en porta le trafic et en reçut les fugitifs. Et, constamment devant ses yeux, le Vésuve, montagne sinistre, crachant toujours feux et fumées 1. Je fus néanmoins conscient, dès le début, des difficultés qui m’attendraient. Dépeindre les façons et montrer la vie du Moyen Âge exigèrent déjà une main de maître ; encore, peut-être, cette tâche fut-elle légère et facile en comparaison de la tentative de décrire une période bien plus lointaine et bien plus étrangère.

Avec les hommes, et les coutumes, de la féodalité, nous avons une sympathie naturelle et des liens de parenté : ces hommes furent nos ancêtres, nos habitudes proviennent des leurs, leur foi chevaleresque reste la nôtre, leurs tombes sanctifient encore nos églises, et les ruines de leurs châteaux, d’un œil sévère, continuent de surveiller nos vallées. Nous traçons nos propres institutions à partir de leurs luttes pour la liberté et pour la justice, et, à travers les éléments du leur, nous reconnaissons l’origine de notre état social. Mais nous sommes sans lien domestique ou familier avec l’âge classique. La foi de cette religion obsolète et les us et coutumes de cette ancienne civilisation n’offrent que peu de sacré ou d’attrait à nos nordiques imaginations ; et ces choses, liées à des souvenirs d’études imposées comme besogne et non cultivées comme plaisir, nous furent rendues encore plus usées par les pédanteries scolastiques qui, en premier lieu, nous les firent connaître.

Ardue certes, cette entreprise me sembla valoir l’essai ; et période et thème ont été choisis pour tenter de stimuler la curiosité du lecteur et l’intéresser aux descriptions de l’auteur : premier siècle de notre religion, période la plus civilisée de Rome, action se développant dans des lieux dont nous avons retrouvé les vestiges, catastrophe parmi les plus terribles de l’histoire ancienne.

Disposant d’une matière abondante, je me suis donc efforcé de choisir ce qui pourrait le mieux attirer le lecteur moderne : les coutumes et les superstitions les moins connues de lui ; des ombres qui, une fois réanimées, lui offriraient des images telles que, dessinant le passé, elles puissent lui être l’occasion d’une profitable réflexion sur le présent. Il fallut, de fait, une maîtrise de soi bien plus grande qu’on ne saurait d’abord s’imaginer, afin de rejeter tout ce qui, très tentant en soi, aurait pu embellir mon histoire en nuisant à la symétrie de l’ensemble. Ainsi, par exemple, mon récit remonte au bref règne de Titus, alors que Rome atteignait aux sommets les plus orgueilleux et les plus colossaux du luxe et du pouvoir ; la tentation fut donc très grande d’emmener, au cours des événements, les personnages de Pompéi à Rome. Où trouver telles matières à description, un tel champ de vanité ostentatoire, ailleurs que dans cette capitale du monde, dont la grandeur prêterait à la fantaisie une si vive inspiration, et à l’investigation une si propice et si grave dignité ?

Mais, ayant opté pour un sujet et un dénouement, la destruction de Pompéi, ne fallait-il plus qu’une minime connaissance des principes de l’art pour comprendre que mon récit devait se limiter strictement aux confins de Pompéi.

Apposés à la pompe solennelle de Rome, les fastes et les luxes de la bouillante cité campanienne auraient été trop peu de chose ; au milieu de l’océan impérial aux flots immenses, son sort aurait eu l’air d’un petit naufrage isolé et le faire-valoir de l’intérêt de mon récit eût tout simplement détruit ou dominé la cause qu’il devait soutenir.

Je dus donc renoncer à cette excursion si tentante fût-elle, et limitant rigoureusement mon domaine à Pompéi, laisser à d’autres l’honneur de dépeindre la civilisation creuse mais majestueuse de Rome. Cette ville dont le sort me fournit une catastrophe si fantastique et si effroyable, me fournit aussi sans peine, au premier regard jeté sur ses ruines, les personnages les plus convenants au thème et à l’action. Cette à demi grecque colonie d’Héraclée, mâtinant d’une mode italienne tant de costumes de l’Hellade, suggéra d’elle-même les personnages de Glaucus et d’Ione. Le culte d’Isis, l’existence de son temple, ses oracles trompeurs dévoilés ; le commerce entre Pompéi et Alexandrie ; les associations du Sarnus avec le Nil, firent naître l’Égyptien Arbacès, le vil Calénus, le fervent Apaecidès. Les premières luttes entre le christianisme et la superstition païenne inspirèrent la création d’Olynthus, et les champs brûlés campaniens, longtemps célèbres par les incantations de la magicienne, produisirent naturellement la saga du Vésuve.

Quant à la jeune aveugle, je la dois à un gentleman bien connu des Anglais à Naples pour ses vastes connaissances générales. Au cours d’une conversation fortuite où il fut question de l’obscurité totale qui accompagna la première éruption connue du Vésuve, obstacle supplémentaire à la fuite des habitants, il me fit la remarque que les aveugles avaient dû être les plus favorisés en un pareil moment et dû trouver leur libération plus aisément ! Cette boutade donna lieu à la création de Nydie.

Ainsi donc, les héros sont les produits naturels du lieu et du temps. Les péripéties du récit sont également en accord avec cette société d’alors. Les habitudes de vie, les fêtes et le forum, les bains et l’amphithéâtre, le quotidien du luxe classique ne sont pas seuls appelés à témoigner du passé, mais aussi, d’importance égale et d’intérêt plus profond, les passions, les crimes, les infortunes et les revers qui purent être le lot des ombres rappelées ainsi à la vie. Nous comprenons mal toute époque au monde si nous ne scrutons pas jusqu’à ses intrigues. Il y a autant de vérité dans la poésie de la vie que dans sa prose.

Comme la plus grande difficulté dans le rendu d’une époque étrangère et lointaine est que les personnages soient mouvants et vivants sous les yeux du lecteur, c’est là, sans équivoque, le premier objectif d’une œuvre de ce genre ; et toute tentation d’exposer son érudition devrait être subordonnée à cette majeure nécessité de la fiction. Insuffler à ses créatures le souffle de vie est l’art premier du créateur, du Poète ; le second, qui est de les doter de mots et de gestes propres à l’époque de leurs paroles et de leurs actes, est peut-être mieux accompli à se faire oublier, en ne lardant ni le texte de citations ni ses marges de notes. L’esprit intuitif qui réinfuse l’antiquité dans des images anciennes, voilà, peut-être, le savoir vrai, requis par une œuvre de cette nature ! Sans lui, la pédanterie est offensante, ou inutile avec lui. Nul homme, conscient de ce qu’est maintenant devenue la Fiction en prose, n’oubliera, jusqu’à abaisser une telle nature au niveau de frivolités scolaires, les liens qu’elle entretient avec l’Histoire, la Philosophie et les Politiques, son total accord avec la Poésie et sa soumission à la Vérité, aussi élèvera-t-il...



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