Caboche / Gavarni / Garneray | Vies des enfants célèbres de tous les temps et de tous les pays | E-Book | www.sack.de
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E-Book, Französisch, 346 Seiten

Caboche / Gavarni / Garneray Vies des enfants célèbres de tous les temps et de tous les pays

Panthéon de la jeunesse illustré de dessins et gravures
1. Auflage 2022
ISBN: 978-2-322-43054-3
Verlag: BoD - Books on Demand
Format: EPUB
Kopierschutz: 6 - ePub Watermark

Panthéon de la jeunesse illustré de dessins et gravures

E-Book, Französisch, 346 Seiten

ISBN: 978-2-322-43054-3
Verlag: BoD - Books on Demand
Format: EPUB
Kopierschutz: 6 - ePub Watermark



RÉSUMÉ : "Vies des enfants célèbres de tous les temps et de tous les pays" est une oeuvre fascinante qui nous plonge dans l'univers captivant des jeunes figures historiques qui ont marqué leur époque. À travers une collection de récits soigneusement sélectionnés, les auteurs nous offrent un panorama riche et varié des destins exceptionnels d'enfants qui ont influencé l'histoire, la culture et la société. Chaque chapitre est une fenêtre ouverte sur des époques et des lieux différents, permettant au lecteur de découvrir comment ces jeunes figures ont affronté les défis de leur temps et ont su laisser leur empreinte. Les illustrations et gravures qui accompagnent le texte enrichissent l'expérience de lecture, transportant le lecteur dans un voyage à travers le temps et l'espace. Ce livre est non seulement une source précieuse d'informations historiques, mais aussi une invitation à la réflexion sur l'impact des jeunes générations sur le monde. En parcourant ces pages, on réalise que l'âge n'est pas une barrière à l'accomplissement de grandes choses, et que l'inspiration peut naître de n'importe quel coin du globe. C'est un hommage vibrant à la jeunesse et à son potentiel inexploité. L'AUTEUR : Julien Caboche, l'un des auteurs principaux de "Vies des enfants célèbres de tous les temps et de tous les pays", est un écrivain dont les contributions littéraires se concentrent sur la jeunesse et l'histoire. Bien que peu d'informations soient disponibles sur sa vie personnelle, son oeuvre témoigne d'une profonde passion pour l'éducation et la transmission du savoir. Aux côtés de collaborateurs tels que Paul Gavarni, célèbre pour ses illustrations, et Ambroise Garneray, connu pour ses gravures maritimes, Caboche a su s'entourer de talents variés pour enrichir ses écrits. Augustin Challamel, historien et éditeur, a également participé à ce projet, apportant une rigueur historique aux récits. Ensemble, ils ont créé un ouvrage qui se distingue par sa capacité à captiver les jeunes lecteurs tout en leur offrant une perspective éducative sur l'histoire mondiale. Leurs contributions combinées font de ce livre un outil précieux pour comprendre comment les jeunes ont façonné l'histoire à travers les âges.

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LES ENFANTS D’ÉDOUARD.


Voici deux pauvres petits princes qui seraient restés confondus parmi la foule de ces rois dont l'histoire n’a rien à mentionner que la date de leur naissance et de leur mort, si une belle peinture de Paul Delaroche, si une tragédie touchante de Casimir Delavigne, deux grands artistes de ce temps-ci, ne les avaient rendus plus célèbres que ne l'ont fait tous les historiens ensemble. Ce que peut le génie!

L'aîné de ces deux enfants, Édouard, prince de Galles, avait à peine treize ans quand il eut le malheur de devenir roi d'Angleterre, par la mort de son père, Édouard IV — An de J.-C. 1483. — Richard, duc d'York, son frère, entrait dans sa neuvième année.

Richard était blond, beau comme un ange, mais vif, joueur, espiègle comme un lutin, plein de courage et d'ardeur: tête chaude, bon cœur! Édouard, d'une santé faible, était déjà calme, digne, noble, mais aussi déjà sérieux et triste comme un roi. Tous deux étaient aimables, bons, généreux; de caractères différents, ils s’aimaient d’un amour égal et dévoué.

A cette époque l’Angleterre offrait au monde un spectacle épouvantable; depuis longtemps deux familles rivales, York et Lancastre, se disputaient le pouvoir; l’échafaud était en permanence dans ce malheureux pays; le trône semblait être devenu le partage du plus féroce. Cependant les troubles avaient cessé quelque peu sur la fin du règne d’Édouard IV; mais à peine ce prince eut-il fermé les veux, que les ambitions se réveillèrent et qu’une nouvelle série de crimes commença.

Élisabeth de Wydeville, veuve d’Édouard, prit la régence du royaume avec la tutelle de ses enfants. Née loin du trône, elle y avait été appelée par son royal époux, en dépit de la noblesse, qui ne lui pardonnait pas cette élévation, qu’elle méritait par ses vertus. Richard, duc de Gloucester, oncle paternel des enfants d’Édouard, résolut de profiter des dissensions qui déchiraient la patrie pour ravir le trône à ses neveux, dont il aurait dû être le premier, le plus dévoué défenseur. Richard était un homme rusé, méchant, ambitieux; il portait une vilaine âme dans un vilain corps; rien ne lui coûtait pour arriver à son but, ni perfidie, ni trahison, ni meurtre, ni sacrilége. Au lieu de chercher à apaiser les troubles, il les excita sourdement; en même temps qu’il obtenait la confiance de la reine-mère par des protestations du plus sincère dévouement, il gagnait à sa cause plusieurs seigneurs, notamment le duc de Buckingham, par les promesses les plus pompeuses.

A la mort du roi son père, le jeune Édouard était à Ludlow, sur les frontières du pays de Galles. Bientôt Élisabeth demanda que son fils fût ramené à Londres, sous la protection d’une armée; elle ne put obtenir qu’un cortége de deux mille cavaliers. Gloucester, qui commandait l’armée d’Ecosse, s’avançait aussi vers la métropole dans le dessein, disait-il, d’assister au couronnement de son neveu; mais en route il attira traîtreusement près de lui le comte Rivers et lord Gray, oncles maternels du jeune roi, les fit arrêter et emprisonner; puis il se rendit auprès d’Édouard, et avec les démonstrations du plus grand respect il lui enleva tous ses gens de confiance et l’emmena à Londres, où ils firent bientôt une entrée triomphale. Gloucester était à cheval en avant d’Édouard, et il le désignait aux acclamations du peuple.

Le jeune prince reçut dans le palais de l’évêque le serment de fidélité et l’hommage des prélats, des lords, des communes; après cette cérémonie, Gloucester, sous prétexte du couronnement prochain, fit conduire le jeune roi à la Tour de Londres et se déclara protecteur du royaume.

Cependant la reine-mère, voyant ce qui se passait et avec quelle précaution Gloucester se rendait maître de son fils ainé, fut effrayée, et se réfugia avec Richard dans l’abbaye de Westminster. Cette conduite dérangeait les plans de Gloucester: une seule victime ne lui eût pas suffi; aussi résolut-il d’attirer Richard auprès de son frère. Il redoubla de protestations de dévouement et d’hypocrites démonstrations. Édouard, prisonnier dans ses propres états, entouré de gens à la dévotion de son oncle, dépérissait d’ennui et de chagrin; Gloucester lui conseilla d’écrire à sa mère pour lui demander Richard. Une députation de lords, l’évêque de Cantorbéry en tète, se rendit auprès d’Élisabeth pour lui faire la même demande. Une mère est difficile à tromper sur le sort de ses enfants, la reine résista longtemps; enfin, vaincue par toutes les sollicitations, elle prit Richard dans ses bras, le couvrit de baisers, de larmes, et lui dit: «Allez, Richard, allez auprès du roi votre frère;

«consolez-le et aimez-le; dites-lui combien je l’aime; et,

«quel que soit le sort qui vous attend, montrez-vous tous

«deux dignes de votre rang.» Puis elle le laissa partir.

Les deux pauvres enfants eurent quelques jours de bonheur. Ils s’abandonnèrent à toute la joie de se voir réunis. Ils jouaient, ils riaient ensemble, parlaient de leur mère, de l’avenir brillant qui leur était promis, et ils étaient heureux.

Néanmoins, les projets de Gloucester commençaient à percer. Les amis, les fidèles serviteurs du jeune roi conspirèrent pour les faire échouer; mais les âmes honnêtes sont lentes à croire à la perfidie; ils mirent quelque hésitation dans leurs actes, et Gloucester les devança; il les fit arrêter et mettre à mort. Alors périt la fleur de la noblesse anglaise, fidèle à son roi: Rivers, Hastings, sir Richard Gray, sir Thomas Vaughan, et plusieurs autres encore. Après ces crimes, le protecteur ne garda plus aucune contrainte; il devint évident qu’il aspirait à la couronne d’Angleterre; il gagna la noblesse par de grandes promesses: il acheta toutes les âmes vénales, flatta toutes les passions de ceux dont il avait besoin, fit haranguer le peuple, ou plutôt la populace, qui se décida enfin à lui offrir la couronne. D’abord il fit mine de la refuser, et l’accepta bientôt, disait-il, par amour pour la patrie.

Bientôt il se rendit en grande cérémonie à Saint-Paul, où il fut reçu par le clergé ; c’était le 24 juin, et il data de ce jour le commencement de son règne.

Pendant cette déloyale usurpation, Édouard et Richard, attendant avec impatience le jour promis du couronnement, étaient toujours prisonniers dans cette horrible Tour de Londres, qui vit tant de crimes.

Ire VUE DE LA TOUR DE LONDRES. — (Les tours Blanches.)

En vain inventait-on mille mensonges pour leur cacher leur véritable position, en vain colorait-on par mille prétextes les retards apportés à leur liberté ; l'inquiétude, de noirs pressentiments avaient gagné leurs cœurs. Richard, qui était toujours vif et joyeux, prompt aux danses et aux ébats, disait à son frère, le voyant mélancolique et triste:

«Venez, Édouard, que je vous montre à danser, afin que

«vous soyez admiré au château de Windsor, où bientôt

«nous serons au milieu des fêtes et des joies. — Il vaudrait

«mieux que vous et moi apprissions à mourir, lui répon-

«dait Édouard, car je crois bien savoir que guère de temps

«ne serons au monde.» Puis ils se mirent à pleurer. Mais comme ils avaient appris de leur mère à être pieux et confiants en Dieu, ils priaient et trouvaient dans la prière de nouvelles forces, de nouvelles espérances.

Le peuple était loin d’être du parti de Gloucester, mais il n’avait plus de chefs: ceux qui auraient pu le guider avaient été assassinés. Cependant quelques sujets fidèles, et la reine-mère à la tête de tous, faisaient dans l’ombre des préparatifs pour la délivrance des deux petits prisonniers. Mais Gloucester n’était pas homme à se laisser surprendre; il voulut d’un seul coup se débarrasser de toutes ses craintes; il envoya ordre au gouverneur de la Tour de mettre à mort les deux jeunes princes. Ce gouverneur, nommé Brackenburg, était un homme d’honneur; il ne voulut pas tremper ses mains dans le sang innocent de son roi. Il refusa. Mais les tyrans trouvent...



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