De Chateaubriand | Chateaubriand: Ouvrages historiques (L'édition intégrale - 20 titres) | E-Book | www.sack.de
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E-Book, Französisch, 3300 Seiten

De Chateaubriand Chateaubriand: Ouvrages historiques (L'édition intégrale - 20 titres)

Analyse raisonnée de l'histoire de France + Essai sur les révolutions + De la Vendée + De Buonaparte et des Bourbons + Duchesse de Berry + Vie de Rancé + Les Quatre Stuarts + Génie du Christianisme...
1. Auflage 2015
ISBN: 978-80-268-4196-8
Verlag: e-artnow
Format: EPUB
Kopierschutz: 6 - ePub Watermark

Analyse raisonnée de l'histoire de France + Essai sur les révolutions + De la Vendée + De Buonaparte et des Bourbons + Duchesse de Berry + Vie de Rancé + Les Quatre Stuarts + Génie du Christianisme...

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Ce livre numérique présente 'Chateaubriand: Ouvrages historiques (L'édition intégrale - 20 titres)' avec une table des matières dynamique et détaillée. Notre édition a été spécialement conçue pour votre tablette/liseuse et le texte a été relu et corrigé soigneusement. Table des matières: Études ou discours historiques sur la chute de l'empire Romain, la naissance et les progrès du christianisme et l'invasion des barbares Itinéraire de Paris à Jérusalem et de Jérusalem à Paris Essai sur les révolutions Génie du Christianisme Défense du Génie du Christianisme De Buonaparte et des Bourbons De la Vendée Congrès de Vérone; Guerre d'Espagne de 1823; Colonies Espagnoles Analyse raisonnée de l'histoire de France Le roi est mort, vive le roi! Mémoires sur le duc de Berry Duchesse de Berry Courtes explications sur les 12 000 francs offerts par Madame la duchesse de Berry Mémoire sur la captivité de Mme la duchesse de Berry (1b) De la nouvelle proposition relative au Bannissement de Charles X et de sa famille Vie de Rancé Les Quatre Stuarts De la monarchie selon la charte Études sur la Littérature: Shakespeare Essai sur la littérature Anglaise Mélanges littéraires Biographie: Chateaubriand (De L'académie Française par Jules Lemaître) Études sur la Littérature Française au XIXe siècle - Chateaubriand François-René, vicomte de Chateaubriand (1768-1848) est un écrivain et homme politique français. Il est considéré comme l'un des précurseurs du romantisme français et l'un des grands noms de la littérature française.

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Archives françaises.

Parlons de ce qui nous appartient et indiquons nos propres richesses. Rendons d’abord un éclatant hommage à cette école des bénédictins que rien ne remplacera jamais. Si je n’étais maintenant un étranger sur le sol qui m’a vu naître, si j’avais le droit de proposer quelque chose, j’oserais solliciter le rétablissement d’un ordre qui a si bien mérité des lettres. Je voudrais voir revivre la Congrégation de Saint-Maur et de Saint-Vannes dans l’abbatial de Saint-Denis, à l’ombre de l’église de Dagobert, auprès de ces tombeaux dont les cendres ont été jetées au vent au moment où l’on dispersait la poussière du trésor des chartes: il ne fallait aux enfants d’une liberté sans loi, et conséquemment sans mère, que des bibliothèques et des sépulcres vides.

Des entreprises littéraires qui doivent durer des siècles demandaient une société d’hommes consacrés à la solitude, dégagés des embarras matériels de l’existence, nourrissant au milieu d’eux les jeunes élèves héritiers de leur robe et de leur savoir. Ces doctes générations, enchaînées au pied des autels, abdiquaient à ces autels les passions du monde, renfermaient avec candeur toute leur vie dans leurs études, semblables à ces ouvriers ensevelis au fond des mines d’or, qui envoient à la terre des richesses dont ils ne jouiront pas. Gloire à ces Mabillon, à ces Montfaucon, à ces Martène, à ces Ruinart, à ces Bouquet, à ces d’Achery, à ces Vaissette, à ces Lobineau, à ces Calmet, à ces Ceillier, à ces Labat, à ces Clémencet, et à leurs révérends confrères, dont les oeuvres sont encore l’intarissable fontaine où nous puisons tous tant que nous sommes, nous qui affectons de les dédaigner! Il n’y a pas de frère lai, déterrant dans un obituaire le diplôme poudreux que lui indiquait dom Bouquet ou dom Mabillon, qui ne fût mille fois plus instruit que la plupart de ceux qui s’avisent aujourd’hui, comme moi, d’écrire sur l’histoire, de mesurer du haut de leur ignorance ces larges cervelles qui embrassaient tout, ces espèces de contemporains des Pères de l’Eglise, ces hommes du passé gothique et des vieilles abbayes, qui semblaient avoir écrit eux-mêmes les chartes qu’ils déchiffraient. Où en est la collection des historiens de France? Que sont devenus tant d’autres travaux gigantesques? Qui achèvera ces monuments autour desquels on n’aperçoit plus que les restes vermoulus des échafauds où les ouvriers ont disparu?

Les bénédictins n’étaient pas le seul corps savant qui s’occupât de nos antiquités dans les autres sociétés religieuses ils avaient des émules et des rivaux. On doit aux jésuites la collection des hagiographes, laquelle a pris son nom de l’érudit qui l’a commencée. Le père Hardouin, mon compatriote, ignorait-il quelque chose? Esprit un peu singulier toutefois. Le père Labbe doit être noté pour avoir fourni le plan et la liste des auteurs de la collection de la Byzantine et pour avoir publié les huit premiers volumes de l’édition des conciles. Le père Petau est devenu l’oracle de la chronologie. Le père Sirmond a mis au jour la notice des dignités des Gaules et les ouvrages de Sidoine Apollinaire, etc., etc.

Les prêtres de l’Oratoire comptent dans leur ordre Charles Le Cointe, auteur des Annales ecclesiastici Francorum, continuées par Gérard Dubois et par Julien Loriot, ses confrères. Nous devons à Jacques Le Long la Bibliothèque historique de la France, corrigée et augmentée par Fevret de Fontette, etc., etc.

La magistrature parlementaire, le chancelier à sa tête, était elle-même un corps lettré qui commandait des travaux et ne dédaignait pas d’y porter la main. On le verra quand j’indiquerai les manuscrits à consulter, et les entreprises arrêtées par l’action révolutionnaire.

L’Académie des Inscriptions travaillait de son côté aux fouilles de nos anciens monuments: je n’ai pas compté dans ses Mémoires moins de deux cent cinquante-sept articles sur tous les points litigieux de notre archéologie. On trouve les membres de cette illustre académie chargés de la direction de plusieurs grands travaux qui s’exécutaient avec le concours des lumières de diverses sociétés, sous le patronage du gouvernement. Plus heureuse que la Congrégation de Saint-Maur, l’Académie des Inscriptions existe encore; elle voit encore à sa tête ses chefs vénérables, les Dacier, les Sacy, les Quatremère de Quincy, savants de race, comme les Bignon, les Valois, les Sainte-Marthe, et dont les confrères continuent d’être parmi nous les fidèles interprètes de l’antiquité.

Auprès de ces trois grands corps des bénédictins, des magistrats et des académiciens, se trouvaient des hommes isolés, comme les Du Cange, les Bergier, les Leboeuf, les Bullet, les Decamps et tant d’autres: leurs dissertations consciencieuses ont jeté la plus vive lumière sur les points obscurs de nos origines. Il est inutile d’indiquer ce qu’il faut choisir dans ces auteurs. Quel puits de science que Du Cange! on en est presque épouvanté.

Je recommande surtout à nos historiens futurs une lecture sérieuse des conciles, des annales particulières des provinces, et des coutumes de ces provinces, tant latines que gauloises: c’est là qu’avec les vies des saints pour les huit premiers siècles de notre monarchie se trouve la véritable histoire de France.

Et néanmoins, ces matériaux imprimés, dont le nombre écrase l’imagination, ne sont qu’une partie des documents à consulter. Les archives, le cabinet ou le trésor des chartes, les rôles et les registres du parlement, les manuscrits de la bibliothèque publique et des autres bibliothèques, doivent appeler l’attention. Ce n’est pas tout que de chercher les faits dans des éditions commodes, il faut voir de ses propres yeux ce qu’on peut nommer la physionomie des temps, les diplômes que la main de Charlemagne et celle de saint Louis ont touchés, la forme extérieure des chartes, le papyrus, le parchemin, l’encre, l’écriture, les sceaux, les vignettes; il faut enfin manier les siècles et respirer leur poussière. Alors, comme un voyageur à des régions inconnues, on revient avec son journal écrit sur les lieux, et un portefeuille rempli de dessins d’après nature.

Dans une note substantielle, M. Champollion-Figeac a donné des renseignements que je me fais un devoir de reproduire.

« On se proposa, il y a déjà longtemps, de réunir en une seule collection générale tous les documents authentiques relatifs à l’histoire de France. Colbert et d’Aguesseau jetèrent les premiers fondements de cette collection. L’établissement, en 1759, du Dépôt de législation, assemblage méthodique de toutes les lois du royaume, qui fut porté à plus de trois cent mille pièces, et qui doit exister encore, soit à la chancellerie, soit aux archives royales, amenait, comme une de ses dépendances naturelles, la réunion de tous les monuments historiques qu’il était possible de découvrir, et Louis XV ordonna cette réunion en 1762, sous le ministère de M. Bertin. Des arrêts du conseil (8 octobre 1763 et 18 janvier 1764) réglèrent l’ordre du travail, celui des dépenses, appelèrent le zèle et le concours de tous les savants vers ce grand but d’utilité publique, établirent en 1779 des conférences très propres à régulariser tant d’honorables efforts, les excitèrent de plus en plus par de nouvelles dispositions ajoutées aux précédentes, en 1781, sous le ministère de M. de Maurepas, et augmentèrent en 1783, par l’influence de M. d’Ormesson, les fonds destinés aux dépenses du cabinet. M. de Calonne proposa en 1785 de nouveaux moyens d’émulation, qui furent généralement utiles, et le clergé s’y associa en 1786, en ajoutant aux fonds accordés par le roi un supplément pris sur les dépenses qu’il affectait à l’histoire de l’Eglise. Les états des provinces imitèrent ce généreux exemple; les ordres de M. de Calonne procurèrent en 1787 le concours de tous les intendants; et l’organisation du travail, sagement centralisée dans les mains de l’historiographe de France, Moreau, sous l’autorité du ministère, rendit tous ces efforts propices et fructueux. Les hommes instruits de tous les pays recherchaient l’honneur d’y concourir; le roi honorait leur empressement, et récompensait leurs plus notables services par des grâces de tous genres. La congrégation de Saint-Maur et celle de Saint-Vannes avaient échelonné leurs plus habiles ouvriers sur tous les points de la France où quelque recherche était à faire. Les documents arrivaient en abondance, tout semblait assurer la prochaine publication du Rymer français, mieux conçu, plus utile que celui d’Angleterre; un arrêt du conseil, du 10 octobre 1788, assurait de plus en plus ce précieux résultat à l’histoire de France, et l’impression du premier volume contenant les instruments de la première race, avançait rapidement, quand la révolution survint. Un décret du 14 août 1790 ordonna le transport de tous les documents historiques à la Bibliothèque royale; bientôt on querella, et on supprima ensuite les fonds spéciaux qui leur étaient affectés, et il fallut oublier durant trente-six ans ces vénérables archives de la monarchie française.

« Les travaux des Baluze, Du Cange, Dupuy, d’Achéry, Martene et Mabillon, avaient assez prouvé qu’il existait hors du trésor des chartes de la couronne une foule de documents d’un grand intérêt, quelquefois d’une grande importance, pour...



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