Manzi | Le livre de l'Atlantide | E-Book | www.sack.de
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E-Book, Französisch, Band 8, 86 Seiten

Reihe: Secrets d'histoire

Manzi Le livre de l'Atlantide

Révélations sur le continent oublié
1. Auflage 2020
ISBN: 978-2-322-24623-6
Verlag: BoD - Books on Demand
Format: EPUB
Kopierschutz: 6 - ePub Watermark

Révélations sur le continent oublié

E-Book, Französisch, Band 8, 86 Seiten

Reihe: Secrets d'histoire

ISBN: 978-2-322-24623-6
Verlag: BoD - Books on Demand
Format: EPUB
Kopierschutz: 6 - ePub Watermark



RÉSUMÉ : "Le livre de l'Atlantide" de Michel Manzi nous entraîne dans une odyssée fascinante à travers les mystères du légendaire continent perdu. Ce livre, sous-titré "Révélations sur le continent oublié", explore les mythes et les réalités entourant l'Atlantide, un sujet qui a captivé l'imaginaire collectif depuis des millénaires. Manzi s'appuie sur des recherches historiques, des récits anciens et des découvertes archéologiques pour offrir une perspective nouvelle sur l'Atlantide. Il examine les écrits de Platon, qui a popularisé le mythe, et discute des théories modernes qui tentent de localiser ce continent mythique. À travers une analyse rigoureuse, l'auteur démêle les faits des fictions, tout en gardant une approche accessible pour le lecteur. Ce livre ne se contente pas de revisiter les légendes anciennes, il propose également une réflexion sur la manière dont ces récits influencent notre compréhension de l'histoire et de la culture. "Le livre de l'Atlantide" est ainsi une invitation à un voyage intellectuel, où le lecteur est incité à questionner et à explorer les profondeurs de l'inconnu. Manzi parvient à maintenir un équilibre entre érudition et narration captivante, rendant ce livre aussi informatif qu'inspirant. L'AUTEUR : Michel Manzi est un auteur passionné par les mystères de l'histoire et les énigmes non résolues du passé. Bien que les informations biographiques sur Manzi soient limitées, il est reconnu pour son approche rigoureuse et son style accessible qui rendent ses ouvrages attractifs pour un large public. "Le livre de l'Atlantide" s'inscrit dans une série d'écrits où Manzi explore des sujets fascinants et souvent controversés. Il s'efforce de combiner une recherche approfondie avec une narration engageante, permettant aux lecteurs de s'immerger pleinement dans ses récits. L'auteur est également connu pour sa capacité à vulgariser des concepts complexes, offrant ainsi une lecture enrichissante tant pour les amateurs d'histoire que pour les novices. En s'appuyant sur des sources fiables et en évitant les spéculations infondées, Manzi s'est forgé une réputation d'auteur sérieux et respecté dans le domaine des études historiques et culturelles.

Michele Angelo Pasquale Manzi dit Michel Manzi (1849-1915), est un ancien officier de l'Armée italienne naturalisé français, devenu éditeur, imprimeur et marchand d'art de la société Goupil & Cie. Inventeur de la typogravure moderne, il était lié à des artistes prestigieux comme Edgar Degas et Toulouse Lautrec. À partir de 1898, il dirige pour Goupil des publications de périodiques mensuels en grand-format, photo-composés en noir et couleurs, tels que Le Théatre (1898-1914), Les Modes (1901-1937)2, Les Arts (1902-1920)3 et L'Hygiène (1909). On compte aussi La Galerie théâtrale (1904) et la Gallery of Fashion, publié à Londres de 1907 à 1919.
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CHAPITRE II


LES PREUVES SCIENTIFIQUES

Le récit de Platon a été de tout temps le sujet de nombreuses discussions. Au moyen-âge, la question de l’Atlantide a été soulevée, et de nombreux moines ont mis en doute l’existence de l’Atlantide, se basant sur le fait que Moïse n’en parlait pas dans la Bible, qu’ils n’avaient pas su traduire. Or, la Bible étant considérée comme l’histoire véritable du monde primitif, on rejeta le récit de Platon, comme étant un récit profane et païen. Seuls les adeptes aux initiations gnostiques et égyptiennes admettaient l’existence du continent disparu, mais gardaient cette tradition pour eux. La question de l’Atlantide constitua le motif qui poussa Colomb à partir dans l’inconnu. Au fond, son but était d’éclaircir ce problème. Ses calculs lui avaient appris que la terre était ronde. Il pensait avec raison qu’en allant droit devant lui à travers cet océan Atlantique que l’on n’osait parcourir, si l’Atlantide existait encore, il le verrait bien. Car, depuis le déluge qui avait occasionné l’engloutissement de Poséidonis, aucun marin n’avait osé s’aventurer sur l’Océan Atlantique. Les navigateurs de l’antiquité racontaient que l’on était arrêté, les uns par une barrière de flammes, un Khéroub à l’épée flamboyante, les autres par un immense banc de vase, recouvert par une végétation luxuriante qu’il était impossible de franchir. Beaucoup affirmaient aussi qu’il y avait là un abîme qui conduisait à l’Enfer. La vérité était, sans doute, qu’à la suite de l’engloutissement de Poséidonis, il s’était élevé à sa place, dans la mer, des bancs de pierres ponces, des amas de, débris volcaniques, ainsi qu’on a pu l’observer à propos du Krakatoa. Cette barrière avait forcé les hardis navigateurs de l’antiquité à rebrousser chemin, et l’on avait pris l’habitude de considérer l’Atlantique comme fermé à toute possibilité de navigation. Puis l’horreur qu’avait causée le cataclysme, les dangers éprouvés par les survivants du déluge avaient aussi été la cause d’une interdiction des prêtres antiques de s’aventurer dans les parages du continent disparu. Donc la route de l’Atlantique avait été abandonnée depuis la catastrophe de Poséidonis et Colomb ne voulut l’explorer à nouveau qu’à la suite d’un récit mystérieux d’un moine. Irlandais qui prétendait être parti avec des navigateurs normands à travers l’Atlantique et avoir abordé à mie terre immense peuplée d’hommes rouges. Colomb crut que cette terre était un débris de l’Atlantide et voulut s’en rendre compte. Et ce fut ainsi qu’il découvrit l’Amérique, sans encombres, ne se heurtant point à cette mystérieuse barrière dont parlaient les navigateurs antiques et que le temps et la mer avaient peu à peu dissoute. Beaucoup crurent que l’Amérique n’était autre que l’Atlantide. Elle était en effet peuplée d’hommes rouges. Le philosophe Bacon se rangea à cet avis. Mais Rome intervint. Cette découverte d’un continent nouveau dérangeait son dogmatisme — qu’allait devenir alors la légende d’Adam et d’Ève, et le paradis terrestre localisé en Asie ? Mais des prêtres démontrèrent avec raison que l’Amérique ne pouvait être l’Atlantide, car le continent nouveau était connu depuis bien longtemps. On y avait abordé par la route des Indes et jusqu’alors on l’avait considéré comme des terres inexplorées appartenant à l’Asie. Les enfants d’Adam, partis d’Asie, avaient essaimé sur le continent américain comme ils avaient essaimé en Europe, en Afrique. D’ailleurs les Dominicains citèrent à l’appui de ces dires la similitude des rites religieux, des mœurs, des usages qui existaient entre l’ancien et le nouveau continent. Les Indiens connaissaient la Croix et l’adoraient, ils connaissaient la communion, donc ils tenaient ces révélations divines d’Adam ou ils les tenaient du diable. Cette dernière supposition rencontra des croyants. Ce fut le motif de beaucoup de massacres d’Indiens ordonnés par des évêques fanatiques d’Espagne et du Portugal. Ainsi Rome parvint à rattacher l’Amérique à son histoire sacrée et les Peaux Rouges, aux Fils d’Adam. La question de l’Atlantide fut abandonnée et le récit de Platon ne rencontra plus que des incrédules. Elle ne fut étudiée à nouveau qu’au XVIIe siècle. Des géologues et des naturalistes reprirent la discussion de l’existence de l’Atlantide, frappés par les observations qu’ils avaient faites de la modification physique des terrains et aussi pour chercher une explication des similitudes existant entre les races animales et les flores du nouveau et de l’ancien continent. On ne voyait pas, en effet, comment certaines espèces animales avaient pu traverser à la nage l’Océan Atlantique. Il avait dû y avoir un pont naturel, un continent intermédiaire. Mais les philosophes intervinrent. Th. Martin et Humboldt traitèrent l’Atlantide de mythe. Buffon, Tournefort, Oviedo, Mac Culloch, Paw, Bory de Saint Vincent, Gaffarel, prouvèrent par contre que l’Atlantide avait existé et la plaçaient dans l’Océan Atlantique. Enfin, les théories de Lamarck et de Darwin vinrent renforcer la discussion. Le monogénisme et le polygénisme l’activèrent, puis les découvertes paléontologiques et anthropologiques affirmèrent la nécessité de continents intermédiaires permettant l’évolution de certains progéniteurs de nos espèces actuelles passées en instance d’évolution d’Amérique en Europe. Sous la Révolution, l’astronome Bailly, maire de Paris, affirmait dans un ouvrage l’existence de l’Atlantide, mais plaçait ce continent au Groenland, au Spitzberg, à la Nouvelle Zemble. Le continent dont il parle n’est point l’Atlantide, c’est le continent hyperboréen. L’Atlantide de Bailly n’est donc que le continent hyperboréen des traditions : Rudbek place l’Atlantide en Scandinavie. Nous verrons que la Scandinavie a appartenu à l’Atlantide mais n’a jamais constitué à elle seule ce continent. Son Atlantide serait plutôt le continent boréen, berceau de la race blanche et qui, en effet, d’après la tradition, était situé en Scandinavie, vers le cap Nord. Buache place l’Atlantide entre le Cap de Bonne Espérance et le Brésil. Qu’il y eût là un prolongement de l’Atlantide, c’est fort possible, mais il est plus certain que le continent auquel il fait allusion n’est autre que la Lémurie des traditions. Puis des historiens aimant la fantaisie, comme Latreille, Ont vu l’Atlantide dans la Perse ! Pourquoi la Perse ? Aucune tradition antique ne lui donne cet habitat et cependant, sur le lieu de l’Atlantide, ces traditions convergent et donnent une hypothèse cent fois plus simple. Mais voilà, elle est trop simple. Par ailleurs un cataclysme, un déluge semblent à beaucoup un conte de fées. Quant à de Baer, il voit dans le récit de Platon le symbole des douze tribus juives. L’écroulement de l’Atlantide est renfermé dans l’allégorie de l’engloutissement de Gomorrhe et de Sodome. Que Gomorrhe et Sodome se rattachent à un fait historique corollaire de l’histoire atlante, c’est fort possible, mais, voir là dedans l’Atlantide de Platon, c’est une pure fantaisie, Gomorrhe et Sodome étaient des colonies atlantes. Ces deux villes étaient situées sur l’emplacement actuel de la Mer Morte. Lorsque le dernier déluge eut lieu, il en résulta par toute la terre des tremblements formidables. Un peu partout des volcans tonnèrent et crachèrent du feu. Sodome et Gomorrhe furent englouties dans une crevasse d’où jaillit un volcan qui disparut à son tour laissant à sa place la Mer Morte que nous connaissons et qui n’est qu’un lac d’asphalte. Le bitume de ses eaux révèle assez son origine volcanique.

Un historien moderne, M. Berlioux, place l’Atlantide dans la région de l’Atlas et identifie les Atlantes et les Lebons, que l’histoire égyptienne montre comme de hardis marins, ayant cherché à dominer le bassin méditerranéen et à arracher aux Phéniciens et aux Égyptiens leurs colonies. Il voit dans la fête athénienne célébrant la...



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