Vincent | 140 ans d'histoires de Brosses 89660 | E-Book | www.sack.de
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E-Book, Französisch, 176 Seiten

Vincent 140 ans d'histoires de Brosses 89660


1. Auflage 2024
ISBN: 978-2-322-51224-9
Verlag: BoD - Books on Demand
Format: EPUB
Kopierschutz: 6 - ePub Watermark

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ISBN: 978-2-322-51224-9
Verlag: BoD - Books on Demand
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Dans le bureau du maire, à la mairie de Brosses, trois vieux livres : les comptes-rendus de conseil municipal depuis l'année 1880. A travers ces comptes-rendus, la vie du village, des problèmes de routes, de cimetière, d'église, de croix, de chasse, de forêt, d'animaux, bref, tous ces problèmes qui obligent les élus à prendre délibération en conseil municipal.

Mes grands-parents paternels étaient de Farges. Mes grands-parents maternels, comme leurs parents et grands-parents ont tenu la ferme du Moulinot. Après une carrière de sapeur pompier , en 2003, j'embarque sur mon voilier pour un tour de Méditerranée, une descente de mer Rouge, un tour d'océan Indien et retour en France par l'Atlantique sud et l'Atlantique nord. je m'installe dans la maison de mes parents, chemin Chapotot, en 2009. Elu adjoint au maire en 2020, je fais mon possible pour participer à la vie du village.

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L'église Saint Andoche Envoyé en Gaule par saint Polycarpe, en même temps que saint Bénigne et Saint Andéol, saint Andoche aurait subi le martyre au II° siècle à Saulieu avec saint Thyrse et saint Félix. Après être sortis sains et saufs d’une fournaise ardente, ils furent assommés à coups de bâton. Saint Andoche passe pour être le protecteur des oies. Il est le patron de Saulieu dont l’église est son tombeau. L’église de Brosses n’est pas située au centre du village. Pourquoi est-elle à Brosses-le-Bas ? Je lis dans le livre de Pierre Haas « Le canton de Vézelay à la Belle époque » que la population de Brosses a été décimée en juin 1832 par le choléra. Le bourg de Brosses qui se situait dans le coutas au-dessus de l’église aurait été abandonné à cette époque pour construire Brosses-le-Haut, la grand rue actuelle. Les anciens appelaient coutas, le chemin qui monte de l’église au cimetière. Ça m’étonne, car, selon les archives départementales, la population de Brosses a été croissante jusqu’en 1851, on comptait alors 1132 habitants. Je pense plutôt que c’est lors de la grande épidémie de peste, vers les années 1348 et1349, qui a décimé la moitié de la population. D’ailleurs, dans la liste des lieux-dits de Brosses en 1464, on trouve la Grand’ rue. Ce devait déjà être la Grand’ rue du haut de Brosses. On trouve aussi dans cette liste de 1464 le Chef de la ville, le Milieu de la ville et le Bas de la ville. Étaient-ce différents endroits de la Grand’ rue ? On trouve aussi le moulin aux moines. C’est le Moulinot actuel qui a été construit et exploité par des moines. En 1221, d’après le livre de madame Michèle Michelet, l’église relevait de l’abbaye de Pontigny, puis en 1460, de la cure de Châtel-Censoir. La chapelle qui s’ouvre à gauche du chœur est la partie la plus ancienne. Le chœur en gothique flamboyant date des XVème et XVIème siècles. Le 1er juin 1698 a été inhumé au cœur de l'église de Saint Andoche de Brosses, le corps de Loup Vathaire, écuyer, seigneur de Bois-Taché, âgé de 66 ans. On trouve par ailleurs ses titres : Claude Vathaire, capitaine et commandant du second bataillon de Ponthieu, seigneur du Bois Taché. Ce seigneur vivait au château du Bois Taché qui se situait à la sortie de Fontenille, à l'angle de la route de Montillot et de la route d'Asnières. On y trouve encore quelques ruines dans le bois qui domine la route. Les premiers travaux de restauration de l'église ont été décidés le 7 juillet 1778 : reconstruction du plancher supérieur de la nef, percement de nouvelles ouvertures de 7 pieds de haut (2,27 m) sur 3 pieds 9 pouces de large (1,21 m) pour vitraux avec verre blanc d'Alsace, changement du pavage de la nef, changement de la porte du clocher, ouverture d'une baie dans la sacristie. De nos jours, on ne retrouve rien de ces travaux repris au siècle suivant. En revanche, le confessionnal et la chaire à prêcher ont été commandés le 7 juillet 1778. Sera faite la menuiserie d'un confessionnal en bois de chêne avec siège pour le prêtre, accoudoir et grille en bois avec petit volet à coulisse et chaque côté un prie-Dieu avec banquet pour se mettre à genoux, le tout élevé d'une marche de 6 pouces. Sera observée une porte pour fermer ledit confessionnal ; le panneau du bas sera orné de moulure et plate-bande et à la place du panneau du haut sera observée une jalousie formée par des baguettes arrondies formant des losanges. Ensuite il sera encollé en deux couches en couleur bois et sera verni aussi à deux couches. Sera faite la menuiserie d'une chaire à prêcher laquelle sera placée à l'endroit indiqué par monsieur le curé. Elle sera composée de son dossier, appui, fond et abat-voix avec un escalier pour y monter. Le dessous du fond de ladite chaire sera en cul de lampe formée par des panneaux et terminé par une pomme de pin. Les panneaux seront ornés de moulures. Ladite chaire sera en chêne. Elle sera encollée de deux couches en couleur bois et vernie. Ladite chaire sera retenue sue le mur par des crochets. Le bas de l'escalier de la chaire sera fermé par une porte d'assemblage orné de panneaux et moulures. Dans ladite chaire sera pratiqué un siège pliant, lequel sera en bois de chêne. Les plus gros travaux, qui ont donné son apparence actuelle à notre église, ont été décrétés le 16 juillet 1810. Le clocher, qui était couvert par une toiture à deux pans, sera rehaussé de 6,50 m et couvert en pavillon. Un nouveau beffroi sera fait en place de l'ancien qui est pourri. Le couvert de la sacristie sera raccordé avec celui du chœur. On fera repaver et enduire à neuf la sacristie. Le chœur a été repavé à neuf et la sacristie qui est la chapelle maintenant, dont le carrelage était entièrement pourri, a été repavée avec les meilleurs des anciennes tombes ou carreaux provenant de ceux qui pavaient le chœur. Les fonds baptismaux en pierre ont été réceptionnés par Edme Tircuit, conducteur de travaux communaux de l'arrondissement d'Avallon, le 22 février 1828. Le cimetière qui environne l'église sur trois faces, est en pente, le tout étant situé sur un coteau et on a de la peine à y creuser des fosses. Il est très nécessaire de rehausser les murs du pourtour de ce cimetière pour retenir les terres qu'on y rapportera... pour dresser et niveler un peu le cimetière. On peut lire sur la cloche de l’église qu’elle a été baptisée en 1827, bénie par Edme Germain Dessignolles, curé de Brosses. Edme Brisedoux était maire et Léon Sautereau était le fabricien trésorier. L’église était gérée par un conseil de fabrique, l’équivalent du conseil municipal pour la commune. Le parrain en est Edme Carillon, fabricien, et la marraine en est dame Marie Poulain, femme de Edme Cambuzat. Cette cloche a été fondue le 26 mai 1827 par le sieur Mollot. Pour ce faire, il a utilisé le bronze de l'ancienne cloche qui pesait 340 kg. Il a fourni 132,700 kg de métal supplémentaire et cette nouvelle cloche pèse 421,500 kg. L’ancienne cloche avait été bénie en septembre 1744 par le curé de Brosses, en présence du curé de Chatel Censoir, de messire Claude de Vathaire seigneur du bois Taché, de monsieur Charles Badine, praticien à Chatel Censoir et de Edme Sautereau fabricien de la paroisse. La marraine était dame Marguerite Le Roy, épouse de messire de Beaudefot, chevalier seigneur de Malfontaine et autres lieux, chevalier de l’ordre militaire de Saint Louis. Le parrain était messire Louis Edme de Boutefeu, chevalier seigneur de Fontenille. L'avant dernier curé de Brosses ayant occupé le presbytère en face de la mairie, l'abbé Gautheron, est décédé le 13 janvier 1885. Il a laissé, par testament, la somme nécessaire pour que ses héritiers lui fassent construire un caveau dans le cimetière de Brosses. Mais la commune a décidé d'agrandir le cimetière en prenant une largeur de six mètres dans le verger du presbytère. Il n'y a presque plus de concessions perpétuelles. Le conseil autorise donc les héritiers à faire construire à leurs frais le caveau destiné à recevoir les cendres du défunt dans la largeur des six mètres prévus pour l'agrandissement. Comme témoignage de reconnaissance le conseil déclare en même temps abandonner gratuitement et à perpétuité la surface de terrain nécessaire à la construction du caveau demandé. C'est le caveau couvert qui se trouve au bout de la grande allée, au fond du cimetière. Ce même curé, par testament, a légué au conseil de fabrique une somme de 1 000 francs, à charge pour elle de faire célébrer chaque année et à perpétuité un service religieux aux intentions dudit défunt. Ce caveau a donc été érigé dans le verger du presbytère, à six mètres du mur existant. Il est resté en dehors du cimetière jusqu'à l'extension qui a été réalisée en 1895, une dizaine d'années plus tard. J'aime particulièrement les vitraux de notre église : ils sont clairs, ils sont beaux, ils illuminent l'édifice. Dans le fond de l'église, côté clocher, un saint évêque bénissant une jeune fille en présence de ses parents. En face, une sainte femme et un évêque. Ce vitrail est...



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